ALORS, LA " FABRIQUE POLITIQUE " DE L'INTOLÉRANCE RELIGIEUSE RENAÎT-ELLE DE SES CENDRES..!

La classe politique ( mais cette fois avec la duplicité de la "droite", ce qui prouve, qu'en politique, tous les "coups" sont permis !), en "collusion" des "enseignants ", qui n'en sont pas à quelques paradoxes près, nous refont la " comédie " de la laîcité de la troisième république du "petit père Combes " ! Les " pères la morale " de la politique feraient mieux de tenir compte de remarques et propos, comme ceux que nous voyons dans cet article, qui leur rappellent, à juste titre, et on ne peut plus opportunément, que: " Nous sommes beaucoup plus préoccupés par la drogue ou l'absentéisme. " ! Donc, une fois de plus, faillite et " trompe-l'oeil " des " politiques " et "enseignants ", tentant de " masquer " ou de " leurrer " leurs électeurs de leur " laxisme " et " incompétence " et pour le peu de cas qu'ils font de leurs préoccupations quotidiennes pour leur progrès social et leur " survie " !
POINT de VUE de " L'HISTOIRE " !
Paul Bert écrivait en 1883 :
" Les lois d'instruction, l'abolition de l'exemption du service militaire, la suppression des congrégations, telles sont les principales mesures législatives par lesquelles pourra être combattue l'influence politique de l'Église... Quand ce résultat sera obtenu, quand les lois que j'ai indiquées seront votées, quand l'éducation publique aura été modifiée par le jeu des institutions nouvelles, alors il sera possible sans danger... de prononcer la séparation de l'Église et de l'État."
POINT de VUE d'un MEMBRE du CLERGÉ catholique et Professeur à la Sorbonne
La loi de séparation de l'Église et de l'État ( 1905 )
La rupture du Concordat de 1801 avait été décidée en conseil de ministres, le 13 juillet 1904. Les querelles qui s'élevèrent entre le Saint-Siège et le gouvernement français au sujet des évêques de Laval et de Dijon, ne furent qu'un prétexte pour dénoncer, d'une façon unilatérale, le contrat séculaire qui liait les deux parties et qui était à la fois loi de l'Église et loi de l'État.
La Séparation était l'aboutissant logique de toutes les mesures de laîcité prises par la III° République. Combes rappelait l'ambassade française auprès du Vatican. Le nonce recevait l'ordre de rentrer à Rome. Il laissait à Paris l'auditeur de la nonciature, Mgr Montagnini. En 1906, il devait être expulsé d'une façon brutale par Clemenceau, qui s'empara des archives de la nonciature et les fit publier, en violation de tous les usages diplomatiques.
La chute de Combes se produisit le 19 janvier 1905, et son ministère porte devant l'Histoire la qualification de " régime abject " dont le gratifia l'ancien ministre socialiste Millerand. La loi de séparation de l'Église et de l'État, après avoir été habilement défendue par Aristide Briand, fut votée le 9 décembre 1905. Par cette loi, le budget des cultes était supprimé. L'Église devait former des associations cultuelles, seules qualifiées pour recevoir les biens des paroisses, évêchés et autres établissements ecclésiastiques. L'article 4 spécifiait qu'on devait, dans cette dévolution des biens, tenir compte de l'organisation générale du culte. Mais qui garantissait l'exacte interprétation de cette loi ?
Le pape Pie X vit justement, dans cette incertitude, un danger de schisme. Par l'encyclique Vehementer ( 11 février 1906 ), il protesta vigoureusement contre l'injure qui lui était faite par la dénonciation unilatérale du Concordat et il condamna en principe la Séparation. Puis, après mûres réflexions, le 10 août 1906, par l'encyclique Gravissimo, il repoussait les " associations cultuelles ", comme présentant un danger de schisme.
Depuis lors, l'Église de France a vécu sans statut légal, en utilisant la jouissance de fait des édifices du culte. Pour obéir au pape, elle a fait le sacrifice de ses biens et elle a accepté résolument la pauvreté.
En 1921, après la guerre mondiale, des relations officielles furent rétablies entre la France et le Vatican. D'un commun accord, un statut légal de l'Église de France fut fixé, sous la forme d'" associations diocésaines ". Le pape Benoit XV pouvait les accepter. La situation était changée. Car une jurisprudence invariable s'était formée, pendant 15 ans, au Conseil d'État, -- et elle s'était montrée constamment respectueuse de la hiérarchie catholique.
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