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Résultats du 2° tour - Cantonale partielle du 25/09/05 au Haut-Clamart et au Plessis-Robinson

Victoire ( presque..! ) à la Pyrrhus pour Jacques Perrin ( UMP ) au

Plessis-Robinson ? Défaite et déroute " cuisantes " pour l'UMP locale et

l'UDF à Clamart..!

A Clamart - Benoît Marquaille: 1870 voix, soit : 57, 12 %

Jacques Perrin: 1404 voix, soit : 42, 88 %

Il est possible que la campagne du candidat de la gauche ( PS ), jugée " dynamique " par la " presse ", n'ait été ressentie comme " hyper-agressive et arrogante ", ayant " indisposé " l'électorat de droite ( et peut-être celui de gauche..qui sait ?! ) au Plessis-Robinson. Cela peut expliquer également le score " relativement " important en faveur de Jacques Perrin au Plessis-Robinson - quasi : 60/40 %.. Mais, Jacques Perrin l'emporte avec seulement près de 10 points sur l'ensemble du Canton. C'est peu, vu l' enjeu que représentait cette élection.. ! Ceci, d'autant plus, que M. Jacques Perrin se fait battre de près de 15 points par son challenger socialiste à Clamart...Ce résutat se produit en raison de plusieurs facteurs, dont les principaux sont les suivants :

Comme pressenti ( v. mon post sur le 1° tour ), il y a eu un faible report des voix de l'UDF ( qui marquait tout de même près de 10 points ) du premier tour sur le second.

De plus, le désengagement, voire le " désintérêt total ", pour l'électorat du Haut Clamart par l'UMP locale, et en raison des querelles intestines et dissensions entre les partis de droite pour être " Calife " de l'Opposition à Clamart, l'absence totale de " militantisme " et des " cadres " de droite sur le terrain ont provoqué ce cataclysme et l'effondrement des partis BCBG de Clamart..! Même leur électorat du Haut-Clamart n'est pas près d'oublier cet " abandon " et se promet de le faire payer très cher lors des municipales en 2008..! Enfin, c'est ce qui se dit dans les chaumières du Haut-Clamart..!

Le comble a été atteint, pour l'électorat de droite, qui s'est vu attaqué par son propre camp et " politiques " qui lui reprochent d'habiter dans des logements sociaux, alors que ces beaux parleurs vivent dans de superbes pavillons ( tant mieux pour eux, personne ne les jalouse..! ) et sont propriétaires de luxueux appartements..! Personne ne reproche ni la fortune ni les habitations de ces politiques, mais de là à faire passer les habitants d' HLM pour des nantis et priviligiés, mais aussi de les accabler de tous les défauts de la terre, ces gens prennent bien des risques pour les futures échéances électorales..! Si tout le monde s'accorde à dire qu'il y a bien des abus, que ce soit dans le logement social et dans bien d'autres choses, il n'en reste pas moins que l'Opposition à Clamart, lorsqu'elle était au pouvoir, a dû, très probablement, être responsable et générer certains de ces abus qu'elle feint de découvrir maintenant..

Enfin, tous les Clamartois attendent des " projets " constructifs de la part de l'opposition, mais les " discours " creux font comme Soeur Anne, aux Clamartois, que l'on ne voit rien poindre à l'horizon d'intéressant qui redonnerait de l'espoir d'un mieux vivre ensemble, et surtout, de s'appliquer à atteindre le Bien Suprême, le Souverain Bien, pour la Cité, qui est : le Bonheur pour tous, fin ultime de la politique que nos politiques ignorent pour ne se " servir " que dans leurs propres intérêts personnels et égoïstes...

Jean

Résultats 1° tour du 18/09/05 - Cantonale à Clamart et au Plessis-Robinson

RIEN  N'EST  JOUÉ !

Si les voix du candidat UDF ne se reportent pas sur le candidat UMP, il est possible que la compétition entre les deux " vedettes " ( Jacques Perrin et Benoît Marquaille ) soit du 50/50 ou bien se joue sur un écart de deux à trois points. L'important, de toute évidence, ce n'est pas ce que " veulent " les candidats, mais bien ce pourquoi le choix des électeurs leur paraît à ceux-ci le meilleur, pour " eux-mêmes ". Une fois l'élection passée, c'est le cas de le dire, l'électeur n'a plus aucune prise sur " son " ou " ses " élu(s). Ce qui explique, contrairement aux allégations des " professionnels de la politique ", un soi-disant " laxisme " proclamé dans le taux particulièrement élevé de l'absentéisme de l'électorat ( à Clamart, 71,77 % pour cette cantonale..! ), absentéisme dû uniquement, précisément, à l'impuissance de cet électorat à faire " rendre des comptes " par les élus de leur(s) mandat(s)..!

Voici donc les résultats de cette élection pour les communes de Clamart et du Plessis-Robinson :

Cantonale à Clamart et au Plessis-Robinson les 18/25/09/05

CLAMARTOIS et ROBINSONNAIS..Il y a-t-il un critère pour départager les candidats à cette élection des 18 et 25 septembre 2005..?!

pour vous exprimer sur : " La face cachée du gaullisme : une dictature qui n'ose pas dire son nom..? " Allez sur: clamartreality à l'adresse: http://www.clamartreality.blogs.com/ Merci

Assurément ! Le 29 mai 2005, 54,87 % des Français ont " désavoué " et " démandaté " leurs politiques partisans du " OUI " à la Constitution " Giscard "..! Quels intérêts avons-nous de donner des centaines de millions d'euros de deniers publics à des politiques qui font des lois contre et " malgré " nous ?! Pour ne citer qu'un petit exemple : l'envoi de propagande des 448 articles de la Constitution " Giscard " a coûté aux contribuables : 150 000 000 d'euros..!

de gauche à droite: Jacques Perrin, Benoît Marquaille

de gauche à droite: Christian Delom, Christophe Leroy

de gauche à droite: Christian Hamon, Lionel Wartelle

de gauche à droite: Alain Le Berre, Danielle Iltis

LA MAFIA DIRIGE-T-ELLE L'UNION EUROPÉENNE ? Quid au lendemain du référendum du 29 mai 2005 ?

L'Avons-nous échappé

belle en

votant : " NON " à la

Constitution  "Giscard" ?!

Dans la présentation du livre de François d'Aubert, " Main basse sur l'Europe ", le tableau dressé concernant les turpitudes, voire plus, des politiques, laisse entendre que certains de ces derniers, et des mieux placés, encore, seraient sous la coupe et l'influence d'une mafia européenne extrêmement puissante, détournant des centaines de millions d'euros, donc l'argent des contribuables Français et Européens. Le constat et l'analyse de ces faits sont " sans appel " et stigmatisent de façon implacable les moeurs de nos actuels politiques..! :

La Machine bruxelloise est-elle accaparée par des initiés, des cyniques et des escrocs ? Compromissions, dérapages, fraudes, gaspillages sont-ils en train de saper la construction européenne ? Les mafias logent-elles au coeur du dispositif européen ?

L'enquête a duré deux ans, la réponse de François d'Aubert est oui.

10 à 15 % des 500 milliards de francs du budget européen sont détournés chaque année ; l'Europe-passoire perd des centaines de milliers d'emplois.

Importations sauvages, " restitutions " abusives sur des exportations agricoles, subventions indues au blé dur, au tabac ou à l'huile d'olive, magouilles sur la viande, manipulations de multinationales au-dessus de tout soupçon, gloutonneries financières des pays d'Europe du Sud, délinquance en col blanc des pays d'Europe du Nord : les profiteurs de l'Europe ne manquent ni d'imagination ni de soutiens politiques pour racketter le contribuable.

Lobbies, corporatismes, chasseurs de primes, affairistes, corrupteurs, flibustiersd de la finance, émissaires mafieux assiègent Bruxelles en permanence. Faire main basse sur l'Europe est facile tant les institutions européennes manquent de transparence.

Rompre la loi du silence, établir dysfonctionnements et responsabilités - à commencer par " Jacques Delors " *, l'intouchable *, et les gouvernements des Douze - proposer une déontologie européenne : proeuropéen sans complaisance, François d'Aubert, dans ce livre courageux, fait oeuvre de salubrité publique au service d'une Europe digne de ses citoyens.

François d'Aubert, 50 ans, député de la Mayenne, rapporteur du budget européen à l'Assemblée nationale, président de la Commission sur les activités de la Mafia en France, puis rapporteur de la Commission sur le Crédit Lyonnais, est l'auteur de L'Argent sale.

* C'est moi qui souligne les remarques faites sur Jacques Delors par l'auteur, ce qui en dit " long " sur le sujet..!

Des précisions " utiles " apportées dans " L'Omerta Française " de Sophie Coignard et A. Wickham

En effet, dans " L'Omerta Française " de Sophie Coignard et Alexandre Wickham, il se trouve que les auteurs " décrivent ", de façon passionnante et instructive, comment la Mafia italienne jouit d'une certaine " considération ", ou du moins d'une profonde admiration, dans notre pays. Ceci concerne, particulièrement, M. François d'Aubert :

" François d'Aubert, rapporteur en 1993 d'une commission d'enquête sur l'infiltration de la mafia dans le sud de la France ( voir à ce sujet aussi, sur le présent blog, " l'affaire d'Etat du crime d'assassinat de la députée Yann Piat " ), avait démasqué, à Grenoble, M. Pagano, un de ces nouveaux parrains venus d'Italie et tranquillement installés sur le territoire français. Que s'est-il passé ? Alain Carignon a porté plainte contre X. Contre l'intéressé et les milieux mafieux ? Non, le maire de Grenoble a mentionné dans sa plainte la volonté de " dénigrement et l'atteinte à l'image de sa ville "...

Espérons que sa condamnation à quatre ans de prison pour corruption ne lui aura pas enlevé ce culot qui est le privilège des étouffeurs honoris causa. Quant au procureur de Grenoble, Michel Albarède, il s'est indigné de " l'atteinte directe à la présomption d'innocence " des personnes citées dans le rapport parlementaire. Sa réaction ? Il a ordonné de suspendre toutes les investigations policières sur le sujet. Précisons que M. Pagano a depuis été extradé vers Agrigente pour y être jugé. Agrigente est une jolie ville de Sicile.

Lors de cette enquête sur les implantations de la mafia en France, François d'Aubert a tout de même eu une bonne surprise ( il y en a quelquefois ) : Philippe Marchand, alors ministre de l'Intérieur, se propose de lui ouvrir les portes et les tiroirs des archives ministérielles. Le député se rend donc place Beauvau pour consulter une série de documents. Sur une note provenant des RG, il trouve inscrit, en marge, ce commentaire désabusé qui vise les membres de sa commission : " Est-ce qu'il faut même leur donner cela ? "

Quelques années plus tard, le même François d'Aubert fait partie de la commission formée sur le Crédit Lyonnais. Le nouveau P-DG, Jean Peyrelevade, refuse de lui communiquer un rapport interne rédigé par l'inspection générale de la banque. Connaissant bien ses droits, le député se rend au siège, pour enquêter " sur pièces et sur place ". Il désire consulter ce document. Là, le secrétaire général du Crédit Lyonnais, Jean-François Verny, refuse tout bonnement de le lui communiquer. " Que vouliez-vous que je fasse ? interroge le député. Le coup de poing avec lui ? Impossible. J'ai donc prévenu que je ne quitterais pas les lieux sans en avoir pris connaissance. De guerre lasse, mon interlocuteur a fini par me lire le rapport à haute voix. Mais sans jamais me le montrer. "

M. Jean-François Verny est membre du Conseil d'État. "