Politique et actualités locales, nationales, internationales. Philosophie, religions, arts, sciences humaines, culture générale. Tous sujets et thèmes de société peuvent être discutés sur ce blog dans le respect des lois en vigueur.
Certains disent que poser une question, c'est déjà y répondre à moitié. En ce qui nous concerne, sur le présent blog, deux posts ont été consacrés à la Mafia. L'un est intitulé : " La Mafia dirige-t-elle l'Union Européenne ? ", et traite de l'excellent ouvrage de M. François d'Aubert, " Main basse sur L'Europe, enquête sur les dérives de Bruxelles ", que vous pouvez voir en cliquant, ici.
L'autre post : " la mafia française, " bonne fille " de la République et du Pouvoir politique ? Illustration : l'assassinat du juge Michel, celui qui allait révéler les secrets de Marseille..! ", traite de l'assassinat du juge Michel, relaté dans le très intéressant et instructif livre d'Alain Laville " LE JUGE MICHEL ", qui, effectivement, s'apprêtait à dévoiler les " secrets de Marseille ", et, notamment, les relations " d'affaires " de la Mafia avec la Cité Phocéenne. Vous pouvez voir ce post, en cliquant, ici :
" L'OMERTA FRANÇAISE "
Par Sophie Coignard et Alexandre Wickham
( Edit. Albin Michel - Extraits.. )
Il existe en France une loi qui n'est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c'est l'omertà.
L'argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu'en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l'État. Mais il est interdit d'en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font - involontairement ? - les complices d'une censure invisible.
Il est cependant de mauvais goût d'aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller " La Nomenklatura française ", Sophie Coignard et Alexandre Wickham s'en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
[...] " En commençant cette enquête il y a deux ans, nous étions loin d'imaginer ce qui nous attendait. Par comparaison, l'exploration des " pouvoirs et privilèges " de " La Nomenklatura française ", publiée en 1986, nous est apparue, avec le recul, comme une promenade de santé. Car L'Omertà française, à sa façon, est une suite. Pourquoi ? D'abord parce qu'on y retrouve, pour l'essentiel, les mêmes protagonistes. Il s'agit toujours de l'élite, de ceux qui dirigent ou font semblant de diriger la France : hauts fonctionnaires, hommes politiques, journalistes, avocats et conseillers en tout genre.[...]
[...] En tout cas, l'édifice tient bon. Premier pilier : la perspective de représailles qui ne sont pas toujours imaginaires. On a d'abord droit à des conseils " amicaux ". Les menaces ou les tentatives d'intimidation suivent. Une administration se réveille, un contentieux qu'on croyait oublié resurgit, un supérieur fait état de l'inquiétude de la hiérarchie. Parfois - rarement ? -, les choses vont encore plus loin.
La menace donc, mais aussi la solidarité. Un noble sentiment qui est le second pilier de l'omertà française. Ce pays, plus qu'un autre, manifeste, héritage monarchique oblige, un goût prononcé du secret. Le secret comme nerf de la guerre. Le secret que l'on détient, que l'on protège comme une arme offensive ou dissuasive. Fort naturellement, ceux qui savent n'ont aucune envie d'accueillir de nouveaux membres dans le club fermé des informés. Le pouvoir n'est jamais à partager. [...]
L'assassinat de Yann Piat. " Secret d'Etat..! "
[...] L'assassinat de Yann Piat a ainsi fait resurgir le dossier, bien oublié, de terrains militaires situés dans la région d'Hyères, la ville de la députée, et de Toulon. Or, le ministère de la Défense dirigé entre 1991 et 1995 par Pierre Joxe, puis par François Léotard, avait vendu certains de ces terrains. A qui ? A quel prix ? Pourquoi ? Un jeune fonctionnaire de la Cour des comptes, Christophe Lannelongue, travaille sur ce sujet explosif. Son rapport ne sera jamais divulgué par la Cour. Son auteur ne fera de confidences à personne. Ce mutisme s'explique facilement. D'une part, l'auteur du rapport est chargé de contrôler l'action de l'ancien ministre de la Défense, qui est devenu son supérieur hiérarchique, un certain Pierre Joxe. De plus, cet ancien cadre de la Banque de France appartenait lui-même au cabinet du ministre de l'époque. Il est donc chargé en un sens de se contrôler lui-même. Un gage sérieux de discrétion. [...]
[...] Fin 1997, le livre.......... et .......... sur l'assassinat de Yann Piat provoque, non sans raisons, un vif émoi dans le sérail politico-médiatique. Parce que ces deux journalistes accusent sans preuve François Léotard, leur livre est interdit par la justice. Mais le dossier qu'ils ont constitué pour se défendre ne sera pas perdu pour tout le monde. L'avocat de François Léotard découvre parmi les pièces produites par ....... et ...... le témoignage d'un journaliste de TF1, Bernard Nicolas. Celui-ci prépare alors un magazine sur le Crédit Lyonnais. En enquêtant sur les dérives de la banque, il est tombé par hasard sur un promoteur immobilier qui lui a spontanément parlé de Léotard et de divers sujets ( promotion immobilière...., besoins de financement des partis politiques et de leurs responsables, etc. ). La conversation était si intéressante que le journaliste a décidé de l'enregistrer sans savoir encore ce qu'il en ferait. Quand ils découvrent l'existence de cet intéressant document, François Léotard et ses amis s'agitent un peu. A tort : il n'a jamais été question, sur TF1, de diffuser une telle interview. Mais la petite bande va jusqu'à imaginer qu'il y a un complot contre " François " ourdi à l'intérieur de la chaîne. [...]
Pour plus d'informations sur le crime et assassinat de la députée Yann Piat, ainsi que sur la non moins stupéfiante " Affaire des Frères Saincené ", qui lui est connexe, voir le post sur le présent blog, en cliquant, ici :
Le scandale de la MNEF et des ministres " responsables "..!
[...] La MNEF ? Le scandale auquel plusieurs caciques du PS sont mêlés éclate en 1998. Mais il attend en coulisse depuis un moment... Quatorze ans exactement. A deux reprises, la Cour a préféré enterrer le dossier. En 1983, un premier rapport dénonce des frais de personnel exorbitants, un déficit abyssal et quelques privilèges bien éloignés de la vie quotidienne de l'étudiant moyen. Les erreurs de gestion relevées sont si impressionnantes qu'on décide, dans un premier temps, de déférer le président et le directeur général de la MNEF devant la Cour de discipline budgétaire et financière ( CDBF ), une sorte de banc d'infamie dans le monde en général assez indulgent des ministères.
Pierre Bérégovoy, ministre des Affaires sociales, en est informé par le premier président Jean Rosenwald, par écrit. Il est prévu d'insérer, pour l'exemple, le rapport sur la MNEF dans le rapport public annuel de la Cour, cuvée 1984. Puis, plus rien. Le rapport ne sera jamais rendu public, les dirigeants de la MNEF jamais déférés devant la CDBF. Comment l'Élysée et Matignon, inquiets de voir cette base arrière du PS mise à nu, s'y sont-ils pris pour réduire au silence les têtes brûlées de la rue Cambon ? " Secret Cour ".
Les années passent. Et, au hasard du calendrier des contrôles, voilà l'affaire qui resurgit en 1998. Le nouveau-rapport est toujours aussi accablant. Il souligne le taux d'anomalies de gestion anormalement élevé, puisque trois fois supérieur à celui de la Sécurité sociale. Et puis il y a l'aspect le plus explosif de l'affaire : les filiales de la mutuelle. Ce sont en effet elles qui ont financé certains caciques du PS. Vont-ils être inquiétés ? Le traitement de cet aspect du dossier n'est initialement pas prévu. Sous la pression des médias, l'omertà administrative va reculer. On s'attaque sans enthousiasme au coeur du système. Habituellement, c'est toujours en effet vers les filiales, les sociétés prestataires de services, bref les entreprises périphériques liées à l'institution contrôlée que s'opèrent massivement les détournements de fonds. [...]
Le scandale du rapport Blanchard. Où Ségolène Royal apparaît et
fait preuve de ses talents..
[...] Mais il y a mieux encore : le rapport Blanchard, rédigé en 1984. Il n'existe tout simplement pas de terme officiel pour qualifier son degré de classification. Même avec beaucoup d'imagination, il est difficile d'envisager en quoi il pourrait menacer l'intérêt national. Ce texte, commandé par Pierre Mauroy quand il était à Matignon, concerne les primes et les rémunérations dites " accessoires " ( ce n'est évidemment pas le cas ) versées aux fonctionnaires. Ce document-là est, depuis quinze ans, mieux protégé que l'organigramme de la DGSE ou les secrets nucléaires de la Cogema. Il n'a été imprimé qu'en quelques exemplaires dont un pour le coffre de Matignon - mais tenu hors d'atteinte des conseillers, même les plus proches de Mauroy - et un autre pour celui du premier président de la Cour.
A l'époque, son contenu suscite toutes les convoitises. Des citoyens curieux saisissent la CADA ( Commission d'accès aux documents administratifs ), sans succès. Des députés, parmi lesquels le socialiste Raymond Douyère, chargé d'un rapport parlementaire sur la fonction publique, réclament de le consulter au nom du pouvoir d'investigation de l'Assemblée nationale. Fin de non-recevoir.
L'affaire est remontée jusqu'à l'Élysée qui dispose aussi d'un exemplaire du sulfureux rapport. C'est Ségolène Royal, alors membre du cabinet présidentiel, qui a été chargée de le lire et de l'annoter. Sa note souligne deux problèmes : les rémunérations annexes des membres du corps des Ponts et Chaussées, alimentées par une " tirelire " remplie par les collectivités locales dès qu'elles ont besoin des conseils de ces fonctionnaires, d'une part; les primes dont bénéficient les hauts fonctionnaires des Finances ( elles peuvent représenter jusqu'à 30 % de leur salaire ), d'autre part. Le rapport compromettant sera soigneusement enterré : on a vu des fonctionnaires descendre dans la rue pour moins que cela ! [...]
Voici ce que nous annonce " Le Parisien ". Encore une fois les fameux " soi-disant juristes constitutionnalistes et professeurs de droit ", ainsi que les non moins fameux " membres du Conseil Constitutionnel ", vont déclarer que : " Tout est normal, et " en ordre ", selon la coutume des Républiques bananières, et la " coutume gaulliste "..? ". A quoi sert le Conseil Constitutionnel ? Qui le paie ? Et pour quel intérêt ? Celui des Français et citoyens qui lui offrent si généreusement des indemnités " royales " basées sur quel travail pouvant les justifier..? A quoi servent les partis politiques, sinon qu'à s'enrichir sans cause ni motifs légitimes sur l'argent des contribuables..!
Guy Drut amnistié par Jacques Chirac
" LE PRÉSIDENT Jacques Chirac a " décidé de prendre une mesure d'amnistie individuelle " en faveur de l'ancien champion olympique Guy Drut, condamné en octobre dernier à quinze mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende dans l'affaire des marchés publics de la région Ile-de-France. L'Elysée a confirmé avoir pris cette mesure " en application de la loi de 2002 qui le prévoit pour les personnes ayant rendu des services à la nation, notamment dans le domaine sportif ". A la suite de sa condamnation, le député UMP et ancien ministre des Sports avait été suspendu provisoirement de tous ses droits, prérogatives et fonctions attachés à sa qualité de membre du CIO par la commission exécutive de cet organisme. "
Denis Robert, grâce à son talent et courage, nous a permis de nous donner un aperçu significatif du " véritable " Pouvoir exercé au-dessus des Etats, cette " main invisible ", qui tire les ficelles de " TOUS " et sur " TOUT ". Il est bien connu que celui " qui sait " ces choses, que le commun des mortels n'est pas autorisé à connaître, s'expose à des aléas qui peuvent avoir de graves conséquences pour lui-même, ou pour ceux auxquels il se serait confié.
Sur ce site, il a été évoqué le travail aussi remarquable de M. François d'Aubert, dans son ouvrage : " Main basse sur l'Europe " ( pour voir le post intitulé : " La Mafia dirige-t-elle l'Union Européenne..? ", cliquez, ici ), où l'auteur nous apprend que des forces obscures, mais néanmoins très puissantes, pourraient manipuler, impunément, des sommes colossales d'argent, au plus haut niveau des instances Européennes, et dont les conditions normales d'utilisation et de transferts de celles-ci, seraient détournées de leurs voies légales, pour enrichir indûment des réseaux de personnes ne pouvant se prétendre en être les attributaires de bonne foi.
Grâce à un banquier de haut niveau, Ernest Backes, qui lui révèle les transactions et transferts faramineux, hors-frontières et à l'échelon planétaire, portant sur des fonds d'origine douteuse, citant même, parmi d'autres, la banque noire de ELF, Denis Robert co-signe avec Ernest Backes, le livre " Révélation$ ". Dans son second livre, " La Boîte Noire ", Denis Robert va encore plus loin, et la situation devient encore plus " explosive ". Elle démontre que la banque des banques " Clearstream " échappe à tout contrôle et dissimule des flux financiers occultes.
" Au départ, ce devait être une petite enquête. Et les ennuis sont arrivés. En même temps que les menaces. Les banquiers n'aiment pas qu'on dévoile leurs secrets.
J'ai toujours eu le sentiment de disputer une partie d'échecs contre un adversaire invisible. " Eux " contre nous. Il ne fallait jamais lâcher prise. Rendre chaque coup, pendant deux ans... Quels secrets enfermait Clearstream, la banque des banques ? Qui se cache derrière cette " boîte noire de la finance " ?
Au Luxembourg, tout se sait très vite et tout se tient. J'ai pourtant rencontré d'anciens salariés, qui m'ont laissé des documents et m'ont raconté comment ils avaient effacé des milliers de transactions, à la demande des clients de la firme. Des banquiers ont confirmé.
Pour Clearstream et ses avocats, nous étions des extraterrestres. Ils ne comprenaient pas nos motivations. Je suis entré là où il n'était pas prévu que j'aille. Je veux seulement expliquer ici ce que j'ai compris. "
" Bataille de Titans ", s'il en est, M. Philippe Kaltenbach, maire (PS)
de Clamart, se " réjouit " d'affronter M. Philippe Pemezec, député-
maire (UMP) du Plessis-Robinson ( " Le Parisien " du 23/05/06 ).
N'oubliez pas de voter pour le sondage mis en place à cet effet dans la colonne de droite du présent blog ( fenêtre rose avec le nom des candidats rivaux de cette élection dans la 12° circonscription ), Merci. Pour le moment, il semblerait que M. Philippe Pemezec ait une légère avance sur son adversaire.
Cliquez sur la photo et article ci-dessous pour les agrandir...
extraits de l'article de M. Jean-Michel Vernochet - minute - du 17/05/06 - n° 2257 p. 3 et 6
[...] Alors que Clearstream fait passer un vent de bourrasque sur la V° République finissante, le juge Philippe Courroye, chargé de l'affaire " Pétrole contre nourriture ", a fait apparaître le nom de Jacques Chirac dans cette deuxième affaire. Le président de la République est mis en cause par Loïk Le Floch-Prigent, dans le dossier de la société française Tanker Oil and Gas dont l'ancien pdg d'Elf était actionnaire.
Selon Le Floch-Prigent, auditionné fin avril, le Corrézien Patrick Maugein, proche du président - et qui se trouve déjà au centre d'une ténébreuse affaire de mine d'or au Pérou, qui, là encore, nuit plus aux intérêts de la France qu'à des intérêts particuliers - aurait remis en mains propres à Saddam Hussein une lettre signée du chef de l'Etat français, recommendation qui aurait permis une attribution jugée a posteriori illicite de quelque 70 millions de barils de pétrole. [...]
40 sociétés françaises visées
La résolution 986 de l'ONU, dite Pétrole contre Nourriture, a été votée avec le soutien de Paris et mise en oeuvre en 1998 pour atténuer les souffrances des Irakiens ( 1,5 million de morts d'après la FAO, l'OMS et l'UNICEF ). Cette situation entraîna la démission des responsables successifs des programmes humanitaires des Nations Unies en Irak : Denis Halliday, Hans van Sponeck ainsi que Jutta Burghardt, responsable du Programme alimentaire mondial en Irak.
Les liquidités dégagées par les ventes de pétrole de 1998 à 2003, d'un montant de 64 milliards de dollars, étaient placées sur un compte séquestre géré par les Nations Unies : 30 % de ces revenus étaient affectés aux dommages de guerre au Koweit ; 13 % aux Kurdes irakiens ; 3 % aux fonctionnaires des Nations Unies et seulement 54 % pour l'achat de nourriture et de médicaments.
Ainsi 46 % du programme a été détourné à la source au profit de postes budgétaires étrangers au projet humanitaire. La moitié des contrats soumis à l'agrément du Comité des sanctions supervisé par le Conseil de Sécurité ont été rejetés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Bagdad imposait de son côté une rétrocommission pour chaque contrat signé ( quelques cents par baril de pétrole et 10 % du montant des produits alimentaires ), système connu et par conséquent accepté par le Conseil de Sécurité.
En janvier 2004 à Bagdad, le quotidien " Al Mada ", subventionné par les autorités d'occupation, publiait une liste de 270 noms dont 11 français, donnant un coup d'envoi au scandale. En octobre 2005, un rapport officiel des Nations Unies, basé sur un rapport de la CIA de Charles Duelfer, procédait à l'autopsie de ces détournements devenus a posteriori répréhensibles.
Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, désigné par Washington pour rédiger ce texte, épingle 2 253 entreprises dans 66 pays différents, dont 172 françaises parmi lesquelles une trentaine étaient des filiales ou des sous-traitantes de sociétés américaines. A ce jour, en France, le juge Courroye ne conduit d'instruction qu'à l'encontre de quarante d'entre elles. Première victime de la vague d'épuration : le gérant de la société française de courtage Aredio, Jean Loup Michel, qui s'est donné la mort en juillet 2005. J.-M. V.
Après le post intitulé : " La mafia dirige-t-elle l'Union Européenne..? " ( pour voir ce post, cliquez, ici ), où M. François d'Aubert nous décrit si bien, la main mise de la mafia sur l' Europe et ses " institutions ", et cet autre post : " l'assassinat de la députée Yann Piat ", que fort étrangement, certains qualifient de " fable et roman diffamatoires ", couverts curieusement par le " secret-défense " ( pour voir le post, cliquez, ici ), nous démontrant une " collaboration " indiscutable de certains hommes du Pouvoir, avec la mafia, nous poursuivons nos investigations, avec l'assassinat du juge Michel, à Marseille.
TRAFIC des grâces médicales... Filières de la drogue... Mafia sicilienne et française... Massacre du Bar du téléphone... Guerre des polices..! Ce livre d'Alain Laville " LE JUGE MICHEL ", edit. Presses de la Cité , " Pourquoi est mort celui qui allait révéler les secrets de Marseille ", parmi lesquels secrets, les plus intéressants, sans doute, ceux des " relations " de la politique avec la mafia française, après l'assassinat du juge Renaud à Lyon, et pressentant celui de la députée Yann Piat, dans le Var, qui allait survenir quelques années plus tard, il nous met en garde sur la dérive mafieuse de certains politiques qui n' hésitent pas à employer les " grands moyens " et expédients, pour acquérir et conquérir le Pouvoir, d'une part, puis, ensuite, le.." conserver ", coûte que coûte..!
" 12 heures 49. Le 21 octobre 1981. Boulevard Michelet à Marseille. Un tueur à moto exécute le juge Pierre Michel de trois balles de 11.43. Un an plus tard ni son assassin ni, surtout, le commanditaire du crime n'ont été arrêtés. Comme dans l'affaire de l'assassinat du juge Renaud à Lyon, faute de preuves, ils ne seront jamais inculpés.
Alain Laville a mené l'enquête, remontant les filières, interrogeant en France et en Italie plus de 400 personnes ayant approché le juge Michel et ses dossiers. Une longue enquête de neuf mois, dangereuse et difficile, dont il publie, malgré menaces physiques et mises en garde, les résultats explosifs assortis de documents confidentiels. Alain Laville révèle :
-- Pourquoi et comment le juge Michel venait d'inculper un des plus gros financiers du trafic de l'héroïne, frère d'un conseiller municipal de Gaston Defferre à la mairie de Marseille, proche de députés socialistes.
-- Pourquoi et comment le juge Michel allait, à travers ce dossier et ses informations personnelles, interroger et inculper l'un des maîtres du crime organisé, parrain intouchable de 48 ans, " l'oeil de la Mafia sicilienne en France ".
-- Pourquoi et comment il comptait pour y parvenir sur un ultime interrogatoire le jour de sa mort, à 14 heures 30... Alain Laville donne ainsi la principale clé de l'assassinat du juge Michel. Il révèle aussi :
-- Pourquoi et comment le juge Michel était sur le point de dénoncer un vaste trafic de libertés médicales, réservées aux truands fortunés, mettant en cause un avocat marseillais, des médecins et de hautes personnalités de l'administration pénitentiaire.
Avec ce document écrit comme un roman, où aucun nom n'est caché, Alain Laville a voulu rendre hommage au juge Michel. Et essayer de faire en sorte que l'histoire du crime ne se répète pas, qu'il n'y ait pas, après Renaud et Michel, un troisième juge assassiné en France, que l' Etat, comme le désirait de toutes ses forces le juge Michel, s'attaque enfin au crime organisé. "
L'Etat, c'est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : " Moi, L' Etat, je suis le Peuple " ( F. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, " De la nouvelle idole " ).
Dans un précédent post, intitulé : " La Mafia dirige-t-elle l'Union Européenne ? " ( pour voir ce post, cliquez, ici ), M. François d'Aubert, dans son livre " Main basse sur l'Europe " - Enquête sur les dérives de Bruxelles - edit. Plon, nous a clairement démontré que " l'ombre de la mafia ", s'étendait bien au sommet des institutions européennes. Ici, dans " l'affaire Yann Piat ", c'est bien chez-nous, en France, que cela se passe. Le livre est l'un des " thrillers " les plus haletants et passionnants, qui lève un coin du voile, de nos " moeurs politiciennes ", dissimulées, dans leur face la plus sombre, mettant en péril la démocratie, laquelle, depuis bien longtemps, a été ôtée et confisquée aux citoyens, au profit des appareils politiques, ceux-ci se réservant le " monopole " du Pouvoir politique, quelque soit le prix à payer..
L' AFFAIRE YANN PIAT ( est-elle un " roman diffamatoire ",
comme certains ont osé l'affirmer..? ) - Editions Flammarion -
" Il n'est pas question de sortir un document sur l'affaire Piat. Nous ne livrerons jamais le secret-défense sur ce dossier. " Cette confidence, c'est un haut personnage de l'Etat qui l'a faite à l'avocat de la famille de Yann Piat.
Yann Piat, député du Var, est assassinée le 25 février 1994. Officiellement par une bande d'hommes manipulés par un tenancier hyérois qui suspectait l'élue de vouloir fermer les bars à deux heures du matin. Deux mois et demi plus tard, les frères Saincené sont retrouvés asphyxiés, à Tourtour, dans le Var. Ceinturés dans leur voiture, laquelle est enfermée dans un garage à la porte condamnée... de l'extérieur ! " Tout cela ne tient pas debout ! " qui parle ? Un général de la Direction du renseignement militaire qui a contacté ..........
Et de lui préciser que son service étant informé, grâce à des écoutes téléphoniques, que des contrats pesaient sur les victimes. Et ce parce que ces dernières détenaient des documents compromettants sur deux .... du ................. Selon lui, les commanditaires des meurtres sont deux vedettes de .............. qu'il surnomme " ........ " et " .......... ". Il affirme même que ses services, très bien équipés et performants, possèdent des photos du fameux " ........ " en compagnie de chefs mafieux à Corleone, en Sicile [...] Un livre haletant et explosif, hélas, introuvable, parce qu'il est " censuré ", et pour cause... Ne dit-on pas, qu'en France, la vérité ( même romanesque..! ) " tue ", surtout lorsqu'il s'agit de politique..!
L'assassinat de Yann Piat. " Secret d'Etat..! ", " couvert " par
l'Etat..????
Le texte ci-dessous est extrait du livre " L'OMERTA FRANÇAISE " de Sophie Coignard et Alexandre Wickham - edit. Albin Michel
[...] L'assassinat de Yann Piat a ainsi fait resurgir le dossier, bien oublié, de terrains militaires situés dans la région d'Hyères, la ville de la députée, et de Toulon. Or, le ministère de la Défense dirigé entre 1991 et 1995 par Pierre Joxe, puis par François Léotard, avait vendu certains de ces terrains. A qui ? A quel prix ? Pourquoi ? Un jeune fonctionnaire de la Cour des comptes, Christophe Lannelongue, travaille sur ce sujet explosif. Son rapport ne sera jamais divulgué par la Cour. Son auteur ne fera de confidences à personne. Ce mutisme s'explique facilement. D'une part, l'auteur du rapport est chargé de contrôler l'action de l'ancien ministre de la Défense, qui est devenu son supérieur hiérarchique, un certain Pierre Joxe. De plus, cet ancien cadre de la Banque de France appartenait lui-même au cabinet du ministre de l'époque. Il est donc chargé en un sens de se contrôler lui-même. Un gage sérieux de discrétion. [...]
[...] Fin 1997, le livre.......... et .......... sur l'assassinat de Yann Piat provoque, non sans raisons, un vif émoi dans le sérail politico-médiatique. Parce que ces deux journalistes accusent sans preuve François Léotard, leur livre est interdit par la justice. Mais le dossier qu'ils ont constitué pour se défendre ne sera pas perdu pour tout le monde.
L'avocat de François Léotard découvre parmi les pièces produites par ....... et ...... le témoignage d'un journaliste de TF1, Bernard Nicolas. Celui-ci prépare alors un magazine sur le Crédit Lyonnais. En enquêtant sur les dérives de la banque, il est tombé par hasard sur un promoteur immobilier qui lui a spontanément parlé de Léotard et de divers sujets ( promotion immobilière...., besoins de financement des partis politiques et de leurs responsables, etc. ). La conversation était si intéressante que le journaliste a décidé de l'enregistrer sans savoir encore ce qu'il en ferait.
Quand ils découvrent l'existence de cet intéressant document, François Léotard et ses amis s'agitent un peu. A tort : il n'a jamais été question, sur TF1, de diffuser une telle interview. Mais la petite bande va jusqu'à imaginer qu'il y a un complot contre " François " ourdi à l'intérieur de la chaîne. [...]
AFFAIRE DES FRÈRES SAINCENÉ : un article fracassant. Des données d'ordinateur compromettantes effacées du disque dur, qui auraient pu expliquer la mort par " suicide-assassinat " (???), d'une part, des Frères Saincené, d'autre part, la connexité avec le crime et assassinat de la députée Yann Piat
l'article ci-dessous est extrait du site web du journal " L'Humanité ", à l'adresse et référence : Le web de l'Humanité Affaire Saincené un ordinateur sème le doute. Article paru le 10 février 1995.htm - cliquez ici, pour le voir sur le site
Affaire Saincené : un ordinateur sème le doute Comment et pourquoi sont morts les frères Saincené ? La piste du racket fiscal dont ils étaient la cheville ouvrière semble mener à un ordinateur qui aurait pu contenir des renseignements compromettants... De notre correspondant régional.
LE 12 mai 1994, Fernand et Christian Saincené étaient retrouvés morts dans une villa de Tourtour (Var). L’affaire faisait d’autant plus de bruit que Fernand était un collaborateur de Jean-Claude Gaudin, président UDF du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Or, selon Josua Giustiniani, auteur d’un ouvrage récent (1), il ne s’agirait pas d’un double suicide comme on a pu le penser à l’époque. Les deux frères auraient été tués par des proches venus acheter leur silence. Car Fernand Saincené n’était pas un employé comme les autres, arborant cocarde, carte tricolore, laissez-passer et carte magnétique pour s’introduire à l’hôtel de région. On le trouvait également dans un réseau de racket fiscal qui lui permettait de soutirer des dizaines de milliers de francs à des contribuables trop heureux d’échapper ainsi à un redressement fiscal imminent. De 1985 à 1991, des sommes colossales se seraient ainsi accumulées, jusqu’à ce qu’une « victime » se rende chez un juge d’instruction. Rapidement arrêté, Fernand Saincené n’était pas avare de confidences et, devant le juge Murciano du parquet de Grasse, il indiquait que le véritable destinataire des fonds n’était autre que le Parti républicain des Bouches-du-Rhône. Ces capitaux qui circulent Des enveloppes auraient même été remises à Claude Bertrand, directeur de cabinet de Jean-Claude Gaudin.
A l’époque, le magistrat n’avait pas hésité à inculper le président de la région et son directeur de cabinet pour « escroquerie par création d’un emploi fictif ». Le juge Murciano n’allait guère plus loin, la cour d’appel d’Aix-en-Provence, arguant d’erreurs de procédure mais sans instruire à nouveau le dossier, rendait un arrêt de non-lieu en faveur des deux hommes. Le 5 mai, les frères Saincené devaient être jugés à Marseille dans le cadre du racket fiscal. Quelques jours auparavant, Fernand s’adressait dans une lettre manuscrite au juge rennais Renaud Van Ruymbeke, qu’il souhaitait rencontrer. Il laissait entendre qu’il ne se rendrait pas à son procès et écrivait notamment : « Dans cette affaire, je n’ai été que l’instrument et non l’auteur, c’est pourquoi, face à de puissants personnages qui veulent me noircir pour pouvoir être blanchis, j’ai décidé de faire apparaître au grand jour l’origine et le cheminement des capitaux énormes qui circulent en toute impunité pour se retrouver soit dans des poches indélicates, soit dans la ou les caisses noires de la droite en général... ».
Le 12 mai, il était mort. Pour Josua Giustiniani, « ces deux hommes en savaient trop » et auraient été exécutés. Il a révélé dans son livre que l’ordinateur retrouvé dans la villa occupée par les Saincené aurait permis à un expert de découvrir récemment des éléments nouveaux, ce qui expliquerait que le non-lieu si souvent présenté comme imminent n’ait pas encore été rendu. Cet ordinateur aurait été manipulé par un informaticien de haut niveau pour faire disparaître des preuves compromettantes enregistrées sur le disque dur, sans que cela puisse être détecté. Que contenaient ces dossiers ? Qui avait intérêt à réduire au silence les frères Saincené ? Autant de questions dont les réponses sont peut-être contenues dans la mémoire vive de l’ordinateur.
Par l’intermédiaire de leur avocat, Me Yves Soulas, les compagnes des deux frères viennent de déposer une requête en suspicion légitime pour le dessaisissement du juge de Draguignan, Philippe Guemas, chargé de l’enquête. Me Gilbert Collard, conseil de la mère, qui tenait une conférence de presse hier, devrait demander au magistrat instructeur que soit versé au dossier criminel le volet « racket fiscal ». Plusieurs requêtes antérieures, notamment un complément d’expertise en informatique, avaient été rejetées par le juge et par la cour d’appel d’Aix, celle-là même qui avait dessaisi Jean-Pierre Murciano. Alors, suicide ou meurtre ? Philippe Guemas, qui enquête pour rechercher les causes de la mort, ne pourra pas écarter le dossier ayant projeté les Saincené sur le devant de la scène : le racket fiscal. (1) : « Politique-magouille », de Josua Giustiniani. Editions Ramsay. PIERRE BARBANCEY Article paru dans l'édition du 10 février 1995.
Très important !
" Le commanditaire de l'assassinat de Yann Piat est mort..."
Un article du journal " France-Soir " du 17/05/2010
Gérard Finale, qui purgeait une peine de réclusion à perpétuité, est mort la semaine dernière lors d'une opération chirurgicale.
25 février 1994, Mont-aux-Oiseaux, sur les hauteurs d'Hyères, dans le Var. Des coups de feu retentissent. Yann Piat, députée du Var, assise à l'arrière de sa Renault Clio est assassinée par un tireur à moto. Toutes les thèses seront abordées pour expliquer ce contrat, y compris la piste politique.
Au final, c'est un cafetier moustachu aux lourdes lunettes de vue qui est condamné en juin 1998 à la prison à perpétuité. Gérard Finale se rêvait en parrain de la Côte. Jeudi dernier, le patron du Macama est mort à l'hôpital Rangueil, à Toulouse, lors d'une intervention chirurgicale. Il avait 65 ans. Souffrant de problèmes cardiaques, il avait été extrait de la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) pour son opération.
Finale a toujours nié avoir ordonné l'assassinat de la filleule de Jean-Marie Le Pen. Mais la députée du Var, passée à l'UDF, en rompant avec certaines traditions locales, aurait inquiété un milieu désorienté après la disparition du parrain Jean-Louis Fargette.
Finale, qui se rêvait en successeur du " Grand ", aurait fait abattre l'élue, craignant son élection à la mairie d'Hyères, et surtout sa volonté de mettre de l'ordre dans les bars de nuit. Son établissement, le Macama, un bar-boîte de nuit, était notamment dans le collimateur pour son ouverture nocturne.
Dans la bande du " Macama ", Marco di Caro, le pilote de la moto utilisée pour le meurtre, a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Romain Gressler et Olivier Tomassonne, complices de l'assassinat, eux, ont écopé de quinze ans et de treize ans de réclusion criminelle.
B.K.
Mon avis : Il est très difficile, et même presque impossible, de croire à cette thèse " officielle ", énorme, maintes et maintes fois rabâchée, de l'article de France-Soir, ci-dessus reproduit. En effet, comment peut-on commettre un assassinat au motif que le tenancier du bar-boîte de nuit en question, craignait que son bar ne soit " fermé " après minuit, si Yann Piat était élue à la députation de la circonscription ! Cela ne tient pas debout, une seconde ! Cette pseudo thèse politico-juridico-policière, à mon sens, est une insulte (des politiques et de leurs affidés de tous bords !), faite à l'intelligence et bon sens du peuple Français, afin de lui dissimuler les turpitudes, délits, voire des crimes, imputables à la classe politique Française, soutenue, hélas, par les institutions qui les confortent et les affectent dans leur comportement déviant, pervers, voire criminel ou délictueux, et dans lequel ils se complaisent sans " complexe ", ni foi, ni honneur...
Le Cri du Contribuable, un site " nécessaire ", que tout un chacun se doit de consulter : http://www.contribuables.org
" Le Cri du Contribuable ", du mois de mai 2006 - numéro 12
- page 2, nous décrit le scandale opéré dans le " recrutement "
des membres du Conseil économique et social :
" Le Conseil économique et social, selon ses statuts, est une assemblée constitutionnelle consultative. Il est censé assurer la représentation des principales activités économiques et sociales du pays.
Or, quand on consulte la liste de ses membres, ou des groupes où ils se retrouvent, on constate que, soit ils sont désignés directement par les lobbies habituels, en particulier les centrales syndicales, pour lesquelles le CES est tout simplement une vaste sinécure, soit ils sont désignés par le gouvernement au titre des " personnalités qualifiées ".
On pourrait s'attendre à ce que, sur un total de 231 conseillers, les 37 membres de ce groupe des personnalités qualifiées soient au moins représentatifs de la société civile. Hélas, il n'en est rien. Tous, sans aucune exception, ont été recasés là pour des motifs politiques. Michel Roussin est ancien ministre comme Jean-Jacques Aillagon ou Luc Ferry. D'autres sont ancien sénateur comme Bernard Plasait, ancien conseiller de Paris comme Paul Aurelli, ancien haut fonctionnaire comme Philippe Massoni, ou bien encore responsable politique, comme Annick du Roscoät ( présidente du CNI ).
En tête de liste on croit déceler une exception en la personne de Gérard d'Aboville. On connaît le navigateur solitaire aujourd'hui âgé de soixante ans. Mais on avait oublié que, de 1994 à 1999, il avait été député européen RPR. Lui aussi a bénéficié d'un recasage, comme tous ses petits copains... "
Ségolène Royal ? Une grosse bulle plastique médiatique..!
Photo - JDD du 7 mai 2006
Ségolène est un " animal politique ", créé et " boosté " artificiellement par les media(s) de la classe politique ", droite-gauche " réunie. De plus, la formidable et terrible " casserole " de " l'affaire du suicide de Bernard Hanse " ( pour se rendre compte du " comble de l'horrible ", cliquez, ici, pour voir le post évoquant cette affaire ), que traîne avec elle, la " chouchoute " de ses fans, ne plaide nullement en sa faveur.
Aussi, est-ce avec bonheur que, dans le Journal du Dimanche du 07/05/06, nous dresse son portrait, M. Alain Etchegoyen, philosophe et ex-commissaire au Plan, extrait de sa nouvelle publication " Votre devoir est de vous taire ". Ceci, est fort à-propos, et Ségolène Royal y est " sévèrement épinglée ", comme le dit si bien le JDD, qui rapporte cet extrait.
Interview par Pascale Amaudric
Ainsi vous faites partie des " royalophobes " ?
Ah bon, cela existe maintenant ! Mais non, le terme est excessif. J'exprime seulement dans ce livre mes réserves à son égard puisque j'ai dû travailler avec elle à l'Education nationale lorsque j'étais conseiller personnel du ministre Claude Allègre et qu'elle était chargée de l'enseignement scolaire. Je ne vois pas qu'elle ait changé depuis. D'ailleurs, si je suis critique, je suis aussi admiratif de la façon dont elle a sculpté et sculpté son image. C'est un travail d'orfèvre. Je dis chapeau l'artiste !
Avez-vous conscience d'être très dur ? Vous parlez de ses " caprices ", vous écrivez qu'elle se précipitait dès qu'il y avait une affaire de bizutage ou de pédophilie, et que, loin de la compassion, vous sentiez chez elle " le frémissement d'une jouissance profonde " à la perspective d'apparaître dans les médias.
Mais c'est la vérité ! Sous couvert d'intuition féminine, elle ne pensait qu'à faire des coups, elle était parasitée par une obsession, la construction de son image de femme politique. Mais cela ne peut se faire qu'à l'écart des enjeux forts, de la pression de l'actualité. Tout changera lorsqu'il lui faudra entrer dans des débats contradictoires. Imaginez un débat Royal-Sarkozy, elle ne maîtrisera plus rien de cette image patiemment construite. Chacun de nous produit ce qu'Epicure appelait des " simulacres ". Nos corps émettent des particules que nous avons l'illusion de maîtriser tant que nous sommes à l'abri des pressions extérieures.
Dans cette image, même patiemment construite, n'y a-t-il pas des éléments venus de son action de ministre ( congé de paternité, pilule du lendemain, etc. ) ou de présidente de la région Poitou-Charentes ?
Son image ne vient pas d'un bilan. Aucune de ses actions n'est vraiment connue du grand public. De son image de femme, puis de mère de famille, elle a fait un " avantage concurrentiel " selon la formule de Michael Porter, grand théoricien de la stratégie des organisations. Je me souviens d'une interview dans Gala dont le titre était " Je suis avant tout une maman ".
Mais, à l'Education, n'a-t-elle pas aussi pris des positions courageuses ? Sur le bizutage par exemple, elle a frôlé la comparution devant la Haute Cour de justice ?
Non, le courage politique, c'était Claude Allègre. Le risque judiciaire, c'est autre chose, elle avait diffusé des photos de façon très maladroite. Mais ce dont je me souviens surtout, c'est de sa manière de travailler. J'ai eu beaucoup de mal avec elle. Au lieu d'un va-et-vient constant avec ses collaborateurs, elle laissait faire le travail, et attendait le dernier moment pour dire " non " et tout arrêter. Elle parle de démocratie participative, mais je la vois plus proche du populisme. Avec elle, c'est " vos idées sont les miennes ". Et je ne la critique pas par machisme puisque je fais des portraits très positifs de Martine Aubry, Marylise Lebranchu, ou même de Christine Boutin.
Malgré toutes ces critiques, quelle interprétation donnez-vous de sa constante première place dans les sondages depuis plusieurs mois ?
J'y vois le signe d'une vacuité de la gauche. Pour l'instant, la gauche n'a pas de programme et, face à la déliquescence de la droite, les électeurs de gauche se disent que ce serait dommage de rater ça. Tant qu'aucune proposition n'est portée par quelqu'un, ils voient une opportunité avec Ségolène Royal, elle représente la seule chance de gagner. Tout dépend maintenant de la qualité du programme que les socialistes proposeront. S'il retient l'attention, s'il est de qualité, Ségolène Royal n'aura plus la même place. Seule comptera la capacité de tel ou tel à défendre ce programme face à la droite.
Observatoire des subventions Un site des plus utiles à consulter sérieusement dénonçant les dérives scandaleuses et impunies de nos politiques - Devise : Surveiller-Informer-Alerter !
Ras-le-bol citoyen Nouveau site. Jean-Michel Ménard d'Andurain pose les bonnes questions à nos élus et politiques...
Le site officiel de Bernard Lugan L'Afrique réelle telle qu'elle est - Politique et société. Revue par abonnement internet - un auteur et historien remarquable
Ligue du midi Richard Roudier, un magnifique et courageux patriote qui défend les Français !
Harkis.com Informations intéressantes sur le monde politique et " affaires harkies "
le Cercle Algérianiste Un site capital et indispensable pour comprendre la guerre d'Algérie et l'abandon " criminel " des Harkis au FLN par la France et ses états-majors supérieurs de commandement des Armées
Bab el Oued story Excellent site d'information sur l'Algérie politique et historique
Mon Harki Très bon site d'informations et de défense des droits des harkis à la reconnaissance de la patrie.
Mouvement national de Résistance harkie Coordination nationale des mouvements de résistance harkie pour faire valoir leurs droits légitimes à la reconnaissance de la Patrie
Rue 89 Informations " people " façon " Rue 89 ". Cependant, exception faite pour l'affaire Boulin ! Bravo pour la réouverture du dossier...
la feuille de manioc le triste bilan de Vincent Bolloré au Cameroun et des francs-maçons !
France-Israel Excellent site - relation des politiques française et israélienne - Les Israéliens, eux, sont vraiment les amis de la vraie France et des vrais Français, au contraire de nos politiciens.
CLAMOCHE INFO Un site devenu un petit peu plus accrocheur, en regard des élus et politiques-croupions du maire PS-UMPS-Modem-PS-Radical. Hélas, influencé par le site le plus " trash " de Clamart.
Le Collectif JAMAC Bien que ce site soit non-classé " politique ", il l'est cependant par destination et le but qu'il poursuit : Dénoncer les " crimes ", délits et sévices dont sont victimes les enseignants. Ce site est capital de par son positionnement pour lutter contre " l'inertie " des pouvoirs publics, en la matière et l'espèce..!
Homo-numericus.net La stupéfiante affaire " Les conséquences politiques de l'affaire yahoo ". Où des associations font " imposer ", par la justice française, en violation du droit des Etats-Unis, des " filtres " d'accès, d'interdiction et de dénonciation, de fichage et d'enregistrements informatisés, sur Yahoo France et Yahoo inc. (USA).
Groupe Information Asiles Groupe Information Asiles : association de lutte contre l'internement psychiatrique abusif et arbitraire, conséquences, recours et contentieux
ALGÉRIE-FRANÇAISE La recherche de la vérité sur l'Algérie Française et sur la politique politicienne d'abandon du régime gaulliste, les massacres, et " crimes ", commis sur des Français civils et musulmans, pendant la période de guerre en Algérie, jusquà l'indépendance, et des conséquences qui s'en suivirent.
Collectif JAMAC Bien que non-classé " politique ", ce site l'est forcément par destination et le but qu'il s'est assigné, à savoir : Dénoncer les " crimes ", délits et sévices dont sont victimes les enseignants. Dans la vie actuelle politique, ce site a une importance primordiale, puisque les syndicats sont étrangement " absents " pour des affaires qui devraient cependant " relever de leur compétence ". Remarque. C'est le signe manifeste que le but de ces syndicats est d'un tout autre domaine que d'assurer la sécurité et la liberté d'enseigner de leurs collègues, visant à privilégier leur idéologie corporatiste de politique politicienne. Point final.
Homo-numericus.net Excellent site de Pierre Mounier. De haute volée. Traite des " conséquences politiques de l'affaire yahoo " ou la défense des libertés sur le web contre la censure politique exercée au moyen des technologies de l'informatique. Réseaux de savoirs et pyramide du pouvoir..
Site internet de canevet ( droit et internet ) consultez le site de canevet, pour avoir le détail et commentaire de " l'affaire Yahoo France " et des atteintes et suppression des droits et libertés sur internet