Le Plessis-Clamart
La législative partielle aura lieu le 27 janvier 2008
un article du journal " Le Parisien " du 17 décembre 2007
GRANDE ANNEE électorale pour les votants du Plessis-Robinson, de Clamart, de Châtillon et de Fontenay-aux-Roses. Outre participer aux municipales et cantonales, qui se tiendront en mars, ces derniers devront se présenter aux urnes dès le 27 janvier. La date a été annoncée par un décret publié samedi au " Journal officiel ". Après l'invalidation, en novembre par le Conseil constitutionnel, de l'élection à l'Assemblée nationale de l'UMP Philippe Pemezec, une élection législative partielle est organisée dans la 12° circonscription.
Inéligible durant un an, Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson, ne peut pas se représenter. C'est Jean-Pierre Schosteck, maire de Châtillon, qui se lance pour le compte de l'UMP, avec comme suppléant Jean-Didier Berger, directeur de cabinet de Philippe Pemezec à la mairie du Plessis et candidat UMP aux municipales à Clamart.
En face, ils trouveront Philippe Kaltenbach, maire PS de Clamart, candidat lors des législatives et à l'origine du recours déposé devant le Conseil constitutionnel, et sa suppléante Martine Gouriet, conseillère générale de Châtillon.
Des candidats qui lancent leur campagne sans attendre. Une réunion est prévue demain à 20 h 30, au théâtre Jean-Arp de Clamart, en présence d'Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire et pourfendeur du " système UMP ". Si un deuxième tour est nécessaire, il se tiendra dimanche 3 février. Un peu plus d'un mois avant le premier tour des municipales prévu le 9 mars.
F.C.
" Adversaires " mais pas " ennemis "
PHILIPPE KALTENBACH aurait-il décidé de mettre de l'eau dans son vin ? Le maire PS de Clamart qui vient de faire invalider l'élection à l'Assemblée nationale de son adversaire aux législatives, le maire UMP du Plessis-Robinson, Philippe Pemezec, refuse que l'on qualifie ses rapports avec ce dernier de " personnels ".
" Pour la deuxième fois, un article qualifie M. Pemezec comme étant mon ennemi juré ", écrit-il au " Parisien ". " M. Pemezec était mon adversaire politique mais en aucun cas mon ennemi juré. A titre personnel je n'ai rien contre M. Pemezec. Je souhaite que ce qualificatif ne soit plus employé à l'avenir car il ne correspond à aucune réalité. "
Dont acte. Il n'empêche que, depuis quelques années, les attaques systématiques auxquelles se livrent les deux hommes l'un envers l'autre semblent aller bien au-delà de la simple joute politique.