Politique et actualités locales, nationales, internationales. Philosophie, religions, arts, sciences humaines, culture générale. Tous sujets et thèmes de société peuvent être discutés sur ce blog dans le respect des lois en vigueur.
Les vrais-faux salaires " fictifs " de Jacques Chirac
et les vrais corrompus de la Mairie de Paris et de l'UMPS..!
" La politique et la corruption ne sont pas antinomiques "...
Jeux d'Eté - la devinette du mouton noir
Que choisir ? un Nicolas Sarkozy " halal "
ou un Jacques Chirac " haram " ?
(un véritable dilemme cornélien franco-français !)
La rentrée
Un film-surprise " hors-la-loi ", avec l'UMPS !
" envoie ta couleur, je te dirais qui tu es " ! (proverbe auteur inconnu)
Le projet d'accord secret Chirac-UMP-Delanoë
(NDLR - ou de la " collaboration " UMPS !)
" Le poisson pourrit par la tête " - proverbe chinois cité par J. Chirac - bien placé le bougre !
La facture des emplois fictifs serait payée aux trois quarts par le parti,
le reste par l'ancien président, ainsi tiré d'affaire.
Un article du journal " Le canard Enchaîné " du 25 août 2010
Après de nombreux conciliabules et d'âpres négociations secrètes, les avocats de la Mairie de Paris, de Jacques Chirac et de l'UMP ont mis, cet été, la dernière main à un extraordinaire protocole d'accord. Selon ce texte, qui n'attend plus que le feu vert de leurs différents clients, le parti sarkozyste s'engage à verser 1, 65 million à la municipalité. Cettte somme correspond aux trois quarts de la facture des 21 emplois fictifs qui valent aujourd'hui à Chirac d'être renvoyé en correctionnelle. Un " dédommagement " réclamé par le maire de Paris.
Le projet d'accord prévoit que l'ancien président de la République devra quand même payer de sa poche le quart restant, soit 550 000 euros. Comme le note avec humour l'un de ses avocats, " pour Chirac, il y aura un ticket modérateur "...
Le 28 juillet, " Le Canard " racontait comment au cours d'un amical déjeuner dans un restaurant parisien, Sarko avait proposé au couple Chirac l'aide de l'UMP pour rembourser la Mairie. A la suite de cette info, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, et le porte-parole du parti, Dominique Paillé, avaient multiplié les démentis alambiqués et mollassons. Et pour cause : l'Elysée avait simplement oublié d'informer ces braves gens de sa coûteuse initiative, qui devrait amputer de 3 % le budget annuel de l'UMP.
Si tout se passe bien, la Mairie de Paris récupérera au total 2, 2 millions. Cette somme prend en compte les salaires et les charges des salariés fantômes, les intérêts légaux (dont les plus anciens courent depuis 1992) et les frais d'avocats engagés par l'équipe Delanoë. En échange, la Ville retirera sa constitution de partie civile. Un retrait qui permettrait à Chirac de se retrouver sans adversaire ni accusation face au tribunal, puisque le parquet a déjà fait savoir qu'il allait requérir la relaxe.
Grogne et avarice
Le protocole doit être soumis au Conseil de Paris des 27 et 28 septembre, et Delanoë se fait fort d'obtenir un vote majoritaire. En revanche, l'approbation finale de Chirac et de l'UMP n'est pas tout à fait acquise.
Les termes du compromis établi par les avocats ne sont nullement remis en cause. De toute façon, la Mairie avait averti ses interlocuteurs : la somme de 2, 2 millions n'est pas négociable. C'est plutôt l'existence d'un tel accord qui fait hésiter l'ancien président. Au grand désespoir de ses avocats et de Bernadette, une partie de son entourage l'incite à refuser l'idée d'une indemnisation, qui serait interprétée comme un aveu de culpabilité.
Même valse-hésitation du côté de l'Elysée, où plusieurs conseillers freinent des quatre fers et prêchent pour que le bureau politique de l'UMP refuse de signer le chèque. Et pas seulement par crainte d'une réaction négative de l'opinion publique. " Légalement, argumente une éminence présidentielle, il est impossible à l'UMP de payer pour des employés fantômes. A la différence des salariés fictifs reprochés jadis à Juppé et pour lesquels nous avions payé 900 000 euros, ils n'ont jamais travaillé pour le RPR mais pour Chirac personnellement."
Mais pourquoi Eric Woerth, l'ex-trésorier de l'UMP, ne demanderait-il pas à Liliane Bettancourt de faire l'appoint ?
Hervé Liffran
Pour Proudhon, la " propriété ", c'est du vol !
Mais, le " vol " des salaires-fictifs de la Mairie
de Paris, avec leurs commanditaires de l'UMPS " couvrant "
ce vol avec l'argent des contribuables,
n'est-ce pas encore plus criminel ?
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Nicolas Sarkozy au Fort Brégançon, René Galinier en prison
1) quelle est l'erreur ?
2) Où est le voyou de la République ?
Le cimetière d'un camp de harkis vendu par
les Domaines et transformé en verger !
Il ne suffit pas à l'Etat français de persécuter des enfants de harkis qui, à Paris, demandent simplement que le président Sarkozy tienne les promesses du candidat Sarkozy. A savoir la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans le génocide des harkis. Il lui faut aussi éradiquer la mémoire de ces soldats français. C'est ainsi que le cimetière du camp de harkis de Pujol-de-Bosc (Aude) a été vendu par le service des Domaines à un particulier qui a transformé ledit cimetière en verger...
Un fils de harkis, un résistant comme Zohra et Hamid, Mohamed Bellebou, a décidé de réagir. En portant plainte contre ce qui n'est rien d'autre qu'une scandaleuse profanation. Une plainte auptès du procureur de la République de Carcassonne.
Mohamed Bellebou a déposé cette plainte au nom de l'association Coordination harkie, régie par l'Association Bachaga Boualam dont il est le secrétaire général (domiciliée au mas Thibert, près d'Arles, cette association est présidée par Lacène Boualam).
De 1962 à 1975, les harkis, ceux qui avaient par miracle échappé aux égorgeurs FLN, avaient été placés dans des camps. Placés ? Parqués, plutôt. Ces camps furent de véritables camps de la honte. Comme celui de Pujol-de-Bosc dans l'Aude. Ce camp était régi par le BIAC (Bureau des Indigènes et des Affaires civiles) sur lequel il y aurait beaucoup à dire et à écrire.
Dans ce camp comme dans les autres, les harkis et leurs familles essayèrent de survivre. On y mourait aussi. Et un cimetière de fortune, séparé du camp par la rivière, fut créé pour accueillir les défunts.
Entre 1975 et 1982, les harkis du camp de Pujol-de-Bosc furent progressivement relogés dans le département. Fin 1999, début 2000, le cimetière du camp a été revendu par le service des Domaines à la commune de Villeneuve-de-Minervois. Qui possède tous les actes de décès des personnes enterrées dans le cimetière. Mais qui refuse de communiquer à l'Association Bachaga Boualam les certificats de décès et même d'indiquer le nombre de morts. La commune a revendu le cimetière à un particulier qui en a fait un verger.
Ce que demande la Coordination harkie ? La remise en état de ce cimetière où des tombes sont encore visibles *. (* On peut voir les photos des lieux en allant sur le site mohamed-bellebou.harkisfacebook). Mohamed Bellebou :
-- Je dépose plainte au nom de l'Association Bachaga Boualam et de la Coordination des associations de rapatriés et de harkis. Contre l'Etat en la personne de Renaud Sacry, président de la Mission interministérielle aux rapatriés, et contre la préfecture de l'Aude. Pour le non-respect de nos morts dans un cimetière.
On pensait que la profanation des cimetières était une spécialité outre-méditerranéenne. Ce n'est pas le cas.
ALAIN SANDERS - journal " Présent " du 18 août 2010
Remarque : un lecteur m'écrit me demandant de publier ses observations sur le post édité ci-dessus, ce que je fais volontiers :
Objet: le cimetière harki de Pujol de Bosc
Cher monsieur,
en faisant des recherches sur le sujet, j'ai trouvé votre article.
Je dois vous informer qu'il comporte quelques inexactitudes: (bien que légères par rapport à d'autres sites, qui visiblement n'ont aucune connaissance réelle de l'affaire...)
Le terrain n'a pas été transformé en verger, mais simplement débroussaillé et entretenu par le nouveau propriétaire.
Des murs en pierre sèche écroulés ont été remontés.
il n y a pas de verger, tout au plus une paire d'arbres fruitiers, et de l'herbe simplement tondue, pas de culture ou travail du sol, bref tout est en état, voire "mieux"...
D'autre part, il n'y a pas "DES tombes", mais UNE tombe, maçonnée, qui protège deux corps proches, dont la grand-mère Lounas, dont je connais très bien plusieurs descendants, qui viennent régulièrement fleurir et honorer la défunte.
L'autre personne enterrée est également une femme, dont j'ai oublié l'identité.
Tous les autres corps ont été déplacés par les familles vers les cimetières de leurs nouvelles résidences, dans la région pour la plupart.
Il n y a jamais eu profanation, dégradation ou simple manque de respect à leur égard à aucun moment de la part des habitants actuels en général, ou du propriétaire actuel du terrain en particulier...
Reste que le fait d'avoir vendu ce terrain, cimetière légal et notoire des harkis de Pujol est une erreur, voire une faute, (et celui de l'avoir acquis aussi!) et que nous, les habitants actuels du hameau en sommes très choqués.
C'est comme si j'avais acheté le cimetière chrétien (en déshérence totale )qui jouxte ma propriété pour en faire un potager!
Par ailleurs, nous connaissons et fréquentons divers membres de familles harki, dont les plus concernés par cette affaire n'étaient même pas au courant du "buzz" créé sur ce sujet...
Car "buzz" il y a, ce qui m'a amené à faire ces recherches justement.
Ceci dit, la façon dont sont traités les harkis en général et leur histoire nous choque aussi beaucoup, et c'est avec beaucoup d'intérêt que nous suivons cette affaire, car dans la longue histoire du hameau qui se compte en siècles, la période harki a certes été courte, mais intense et il est regrettable qu'elle soit occultée, car elle renvoie à un des sombres épisodes de l'histoire de France, et qu'au présent,certains harkis et leurs descendants sont bien présents localement...
En ce sens, nous somme nombreux ici à penser qu'il est plus que temps de faire quelque chose!
Mais la façon dont est abordée le sujet sur certains sites, et les visites étranges (et parfois très agressives) que nous avons eues récemment nous interpellent aussi...
Nous souhaitons donc que le travail de mémoire avance dans le dialogue et la décence et que les familles des défuntes concernées soient prévenues et concertées, ainsi que les habitants actuels des lieux.
Il y des projets de commémoration, de stèle en cours...
Le problème juridico-foncier du terrain est en passe d'être réglé avec les familles concernées et la nouvelle municipalité.(à ce jour, tout semble signé)
j'ai personnellement prévenu un des membres d'une des familles, et son ignorance de l'affaire l'a et m'a fortement étonné!
Votre site a l'air sérieux, j'espère avoir une réponse, même courte de votre part, afin de mieux comprendre ce qui se passe...
J'aimerais que ces quelques mises au point soient ajoutées en commentaire, mais je n'ai pas envie de le faire moi même, je vous laisse ce soin, à votre entière liberté donc...
Mr A.Josse
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non seulement, en violation du cessez-le-feu et des soi-disant
" accords d'Evian "
des 18 et 19 mars 1962,
l'armée française a tiré sans sommation,
dans le dos,
plus de deux mille coups de feu, contre des manifestants Français
pacifiques, désarmés, qui se rendaient par solidarité,
à Bab-El-Oued,
où la population et leurs compatriotes étaient encerclés
depuis plusieurs jours,
par les forces de l'ordre, les habitants
affamés ne recevant plus ni vivres, ni médicaments, qui leur
étaient nécessaires, au prétexte fallacieux
qu'ils abritaient et protégeaient
des activistes de l'O.A.S..!
Bilan, 80 morts et 200 blessés " connus "..!
Les auteurs criminels sont-ils toujours en liberté,
impunis et non jugés à ce jour, pourquoi..???!!!
Commentaires - Contre-Enquête
La thèse du rapport secret " Renseignements judiciaires
et
militaires ", concernant les " événements ", ne tient pas la route !
En effet, il est fait mention, mais assez discrètement quand même, sans trop de tambour ni trompette, ni grosse publicité (v. infra), par certains auteurs, narrant les " faits " historiques de l'époque, qu'il existerait un rapport secret " Renseignements judiciaires et militaires " (et un autre rapport d'un capitaine, certains disent commandant de gendarmerie, lequel rapport, curieusement, a été " retiré " de la circulation et interdit, actuellement, d'accès au public et consultation !), qui établirait les " faits " et " circonstances " de cette fusillade " criminelle " du 26 mars 1962, rue d'Isly, à Alger. L'armée française ayant tiré essentiellement sur des civils français, et " dans le dos " qui plus est, qui manifestaient pacifiquement et sans armes, et se rendaient à Bab-el-Oued, en signe de solidarité envers leurs compatriotes encerclés par les forces de l'ordre, en état de siège, au prétexte fallacieux et manipulatoire de barbouzes (l'armée de l'ombre de basses oeuvres aux ordres gaullistes, certains pas trop hostiles et peut-être même assez coopératifs avec le FLN !), que les habitants de ce quartier, " protégeraient " des activistes de l'O.A.S. Or, ce rapport conclurait que les manifestants étaient des partisans de l'O.A.S, ce qui est bien sûr faux, que ce seraient des membres de l'O.A.S. qui auraient tiré sur les manifestants et auraient ouvert subitement le feu sur ceux-ci, en ajoutant ce " détail " traduisant ce culot et cynisme étonnants, de fabrication de " preuves ", avec des fusils mitrailleurs disposés sur des balcons et terrasses, certains " témoignages " (en tout cas pas ceux des victimes et " survivants " de ces actes criminels !) feraient " état " et affirmeraient d'avoir " aperçu " des membres de l'O.A.S tirant des balcons et terrasses avec leurs fusils mitrailleurs sur les manifestants. Nous verrons plus loin qu'il n'en est rien et cette pseudo relation des faits démentie formellement et irréfragablement.
Ce qui frappe donc, de prime abord, c'est, d'une part, le " secret " de cette affaire " opposé " aux victimes et à leurs familles de ces crimes d'Etat, mettant en cause la responsabilité totale et certaine, ainsi, sans équivoque, des plus hautes autorités administratives et politiques à leur sommet. D'autre part, et précisément, d'être étonnés de voir et de constater, les stratagèmes et procédés mis en oeuvre par l'Etat et ses subordonnés, tentant de se disculper d'actes criminels, ou plutôt, d'empêcher par toutes sortes de moyens, de dissimuler ou d'arranger, ou d'égarer, ou soustraire des indices, preuves, et fautes des auteurs de ce massacre effroyable, pour échapper à toute procédure contradictoire (principe général et fondamental du droit d'ordre public !) d'établissement des faits " réels ", s'appuyant sur des preuves irréfragables, et rendant compte de ces " faits " aux victimes et à leurs familles et ayant-droit, pour réparations des préjudices essentiellement moraux incommensurables subis injustement, par ces crimes d'Etat, commis par celui-ci et ses subordonnés. Tout Etat se refusant à de tels devoirs et obligations, doit être déclaré de non-droit, arbitraire et totalitaire " criminel ", devant répondre de ses crimes de guerre et contre l'humanité au préjudice de ses ressortissants et nationaux, et de ce fait, d'être appelé à s'expliquer et à être condamné, si les faits sont établis, devant et par les tribunaux et Cours internationaux, et, notamment, par celui de la Haye (l'équivalent du tribunal de Nuremberg ayant jugé des crimes de guerre des nazis et autres militaires perpétrés sur d'autres militaires et civils).
Après quelques remarques, de premier jet, sur ces faits, nous pourrons produire des témoignages sérieux et fiables, et dans tous les cas, cohérents et logiques, contredisant et réduisant à néant, les thèses et rapports officiels ayant conclu à un déni de justice stupéfiant des actes de guerre criminels commis par l'armée française et ses plus hauts cadres à leur sommet, soldats français ayant tiré, le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger, sur des civils français, sans armes, manifestant pacifiquement, en solidarité de leurs compatriotes civils encerclés, en état de siège, par les forces de l'ordre, bouclés dans leur quartier de Bab-el-Oued, les policiers sur ordres supérieurs, voulant en découdre, même au prix d'assassinats de centaines et milliers d'habitants, mécontents d'avoir été trahis par le gouvernement français et d'avoir été " vendus " au FLN, sachant que cette trahison et infâmie " criminelles ", allaient, après les violations du cessez-le-feu et des accords d'Evian des 18 et 19 mars 1962, les conduire inéluctablement à la mort certaine, et égorgés, après avoir été mutilés, torturés, brûlés et découpés vifs en morceaux... De gaulle et ses ministres savaient parfaitement cela. Les chefs d'état-major, eux aussi, savaient. C'est la raison, motifs et intérêts liés aux ordres du FLN, que ces actes criminels, commis le 26 mars à Alger, à 14 h 50, rue d'Isly, ont eu lieu. Quels motifs autres pourraient expliquer cette tuerie et massacre abominables dus aux politiques français et ceux du FLN ? L'assassin n'a-t-il pas un nom, maintenant ?
L'Etat français et le Gouvernement sont-ils " responsables "
et " coupables " des crimes de guerre et de poursuite
de crimes de guerre, commis par l'armée française, le 26 mars 1962,
rue d'Isly à Alger, sur des civils français, sans armes et pacifiques,
manifestant dans le calme, par solidarité envers leurs
compatriotes, encerclés et bouclés dans leur
quartier de Bab-el-Oued, au prétexte fallacieux
d'aide à des activistes de l'O.A.S..???!!!
Relevons, pour commencer, les " faits " soulevant des interrogations :
Pour quelles raisons ou motifs de droit, les victimes rescapées et leurs familles, n'ont-elles pu obtenir du gouvernement, les rapports frappés du " secret " des services judiciaires et militaires, établissant en détais les conditions, faits et circonstances, qui auraient été la ou les causes et l'origine de ces crimes de militaires ouvrant le feu, sans sommation, sur des civils désarmés et pacifiques, le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger ? Le principe du " contradictoire " étant un principe général et fondamental du droit Français. Il y a donc une faute très grave d'ordre pénal criminel imputable au gouvernement, l'armée française étant directement sous son autorité et commandement.
Pour quelles raisons et motifs de droit, les militaires ayant tiré sur la foule, n'ont-ils pas été arrêtés, le temps nécessaire à la justice " civile " de l'ordre judiciaire (les victimes étant en quasi totalité des civils), pour établir les faits et responsabilités de ces meurtres et assassinats de ces civils français par des militaires français ?
Pour quelles raisons et motifs de droit, les rapports d'autopsie des tués de la rue d'Isly, n'ont pas été communiqués à leurs familles. Alors que la procédure criminelle en la matière exige et oblige à ce qu'une telle autopsie ait lieu, avec extractions des projectiles ayant causé la mort, lesquels projectiles devaient faire l'objet d'un examen et expertise balistique d'identification d'avec les armes et leurs possesseurs qui en ont fait usage ce jour fatal du 26 mars 1962 ?
Pour quelles raisons et motifs de droit, malgré leur demande et réclamation, les familles des victimes n'ont-elles pu obtenir du gouvernement de connaître l'endroit où ont été ensevelis leurs morts et dans quelles conditions ?
Pour quelles raisons et motifs de de droit, le gouvernement s'est-il abstenu de réclamer les corps au gouvernement algérien, afin de les rapatrier et les restituer à leurs familles ? Et par là-même, de pratiquer les autopsies nécessaires à la manifestation de la vérité des faits et circonstances de ces assassinats et meurtres, commis par des militaires français sur la personne de civils français ?
Pour quelles raisons et motifs, le gouvernement français a-t-il refusé, et s'est-il abstenu, nonobstant, qu'il se devait de le faire, en tout cas, de par la loi, de recueillir absolument tous les témoignages, et de les consigner par des procès-verbaux officiels et judiciaires accessibles aux justiciables concernés, des riverains et habitants domiciliés rue d'Isly à Alger ? S'abstenir d'accomplir ces formalités substantielles péremptoires obligatoires, nécessaires et prescrites par la loi, n'implique-t-il pas que la preuve parfaite irréfragable, que les personnes et victimes assassinées et gravement blessées, le 26 mars 1962, rue d'Isly, certaines handicapées à vie, a été formellement rapportée, fondée et établie sur une incrimination d'un guet-apens criminel, qui aurait été sciemment mûri et concerté, qui aurait été prémédité, aussi, et dont les instigateurs et organisateurs de celui-ci, n'auraient pu, pour le réaliser avec succès, que se trouver au sommet de l'Etat, ayant tous pouvoirs et sous ses ordres, le commandement supérieur et suprême des armées, dépendant de sa totale et libre sphère et champ juridiques d'action et d'intervention qui lui sont sont propres ? Le nier ne serait que mensonge et imposture, comme nous allons le voir, ci-après...
Le but de " l'Opération " n'était-il pas de mater et d'étouffer, même au moyen de bains de sang et crimes, les Français d'Algérie, ces " rebelles " qui s'opposaient à ce dictateur sanglant et refusaient de se soumettre à ses négociations et tractations " secrètes " entreprises avec le FLN, qui consistaient à lui abandonner les Français et musulmans Français, sachant parfaitement qu'ils étaient livrés, ainsi, à une mort certaine, exécutée avec une cruauté barbare monstrueuse et indicible, après avoir été torturés de longues heures et jours entiers, mutilés, brûlés et découpés vifs en morceaux, par des tortionnaires criminels de guerre du FLN, jusqu'à ce jour impunis, non-jugés et pas même inquiétés, et auxquels des français des services spéciaux, mandatés par le gouvernement français, avaient prêté main forte... Pour... du pétrole et du gaz algériens, pour conserver les territoires sahariens d'expérimentation et champs de tirs d'armement nucléaire, et de " bonnes relations " économiques et des bases militaires et zones dites d'influence française, auprès des pays arabo-musulmans du proche et moyen Orient, toujours le pétrole et minerais stratégiques troqués sans états d'âme contre des centaines de milliers de vies humaines et français, sacrifiés sur l'autel de politiciens dénués de tous scrupules, utilisant tous les moyens, mêmes criminels, pour arriver à leurs fins et satisfaire leurs besoins et désirs d'asservissement et de spoliation du peuple français et d'argent, au détriment et préjudice de leurs compatriotes !
Sur ces sept points et questions évoqués ci-dessus, l'Etat français et le gouvernement n'ont pas voulu ni pu y répondre, établissant de façon péremptoire et irréfragable leurs responsabilités pleines et entières, dans ces crimes de guerre odieux et contre l'humanité, accomplis sur les directives dissimulées ou non-écrites gouvernementales, qui devront être jugées, par les tribunaux et Cours internationaux compétents, saisis à cet effet par le peuple français souverain.
Maintenant, si nous évoquons les faits tirés des rapports " secrets " judiciaires et militaires, le peuple se trouve floué par des descriptions relevant plus de l'imaginaire ou d'affabulations qui ont été dénoncés par certains auteurs qui ont été stupéfaits de constater ce qu'ils ont pu y lire et en déduire.
Il est inutile, en effet, par exemple, de retenir une description des faits, comme vérité biblique, loin s'en faut, ayant marqué cette journée du 26 mars 1962 d'une pierre noire, de M. Yves Courrière, qui pour ma part, a porté des jugements et conclusions surprenants et singuliers, sur ses explications des événements en question. Je trouve plutôt très choquant que M. Yves Courrière, plus romancier, certes, qu'historien traquant la vérité, à ce qu'il paraît, laisse suggérer et entendre, aux lecteurs de ses écrits romancés, repris par la LDH de Toulon, un comble - qu'au fond, si les manifestants pacifiques du 26 mars 1962, se sont faits tirer dessus et cartonnés comme des pigeons à une fête foraine, eh bien, c'est totalement de leurs fautes ! Ils n'avaient qu'à ne pas soutenir l'O.A.S., étant affirmé, ici, que celle-ci aurait appelé à cette manifestation, mais le pire et scandale, une imposture, aussi, étant d'affirmer, également, et c'est plus qu'honteux, que les manifestants étaient tous des partisans de l'O.A.S., et qui plus est, ils auraient été massacrés par des agents et membres de cette même O.A.S., postés sur les balcons et terrasses qui domineraient la rue d'Isly, à coups de fusils mitrailleurs, tirant deux mille coups de feu sur les manifestants, ne blessant que légèrement dix soldats du 4ème RT, lequel régiment, du colonel Goubard, précisément, est celui qui a ouvert le feu, en premier, sans sommation, et tirant dans le dos des manifestants affolés, ne pouvant se mettre à l'abri de cet enfer, des soldats coursant, tirant et achevant les fuyards ou les blessés qui essayaient de se relever...
De plus, le rapport secret allègue et prétend apporter des preuves, M. Yves Courrière reprenant les dires de ce rapport, sans trop s'occuper de sa vraisemblance des faits qui y sont rapportés et " mentionnés ", contrairement à certains auteurs, en produisant trois photos avec des cercles censés représenter l'emplacement des FM tenus par l'O.A.S, qui auraient tiré sur la foule (v. infra). Or certains observateurs ont démontré que ces photos ne prouvaient rien du tout, mais au contraire, une manipulation évidente des pièces du dossier ! Une des preuves majeures relevées à ce sujet, constate qu'aucun impact de balles (des soldats du 4ème RT, ceux qui ont ouvert le feu, en premier, sur les manifestants, et qui auraient tiré, selon de prétendus témoignages, sur les FM placés sur les balcons et terrasses, tenus par de soi-disant O.A.S. !), n'a pu être constaté ou relevé sur les façades des immeubles ou de vitres brisées, impacts qui n'auraient pu manquer de se produire, si les tirailleurs du 4ème RT avait véritablement et réellement tiré sur ces FM et leurs servants.
Encore plus choquant, me semble-t-il, m'apparaît, lorsque M. Yves Courrière conclut l'affaire en déclarant : La seule question qui restera sans réponse est celle-ci : " Qui a tiré le premier ? Qu'importent ces querelles ? Seuls les morts comptent. " Stupéfiant, vraiment...
En revanche, ce que l'on sait, c'est qu'il y avait bien des soldats (et des gendarmes !) armés de FM sur les terrasses, mais qui ont bien tiré, sur la foule des manifestants et non pas sur les tirailleurs du 4ème RT comme il l'est soutenu à tort. En effet, à la suite de cette fusillade, sur deux mille coups de feu tirés, seuls dix blessés légers l'ont été parmi les soldats du 4ème RT, qui ont fait feu en premier et sans sommation sur les manifestants de la rue d'Isly. La conclusion et évidence des faits s'imposent d'elles-mêmes...
Avant de poursuivre cette contre-enquête, je prie les lecteurs de se reporter à un site très bien fait et assez exhaustif, sur cet événement du 26 mars 1962, révélant, avec des documents intéressants et significatifs à l'appui, les dessous de l'affaire où les acteurs responsables administratifs, politiques et militaires, à leur plus haut niveau, ont joué un rôle déterminant ignoré du public et des citoyens. cliquez sur l'adresse ci-après indiquée :
En témoigne, en tout cas, et entre autres, une preuve écrite parfaite et capitale, de l'imputation de ces crime à la plus haute autorité de l'Etat. C'est la disparition " opportune " et soustraction et dissimulation de preuves, du dossier du rapport secret, telle que la note [905] du général en chef commandant supérieur des armées, Charles Ailleret, celui-ci, n'ayant comme seule autorité supérieure à lui, Christian Fouchet, Délégué Général du gouvernement. Cette " note 905 " a été vue et lue par trois généraux. La note de Charles Ailleret était adressée au commandement en chef du maintien de l'ordre de la 10ème région militaire à Alger. En réalité, ce pouvoir est détenu par le préfet de police, Vitalis-Cros, ayant comme " assistants ", sous ses ordres, le général Capodanno, le colonel Fournier étant l'adjoint du général. La note se rapportait, d'une part, à des instructions relatives au maintien de l'ordre, extrêmement perturbé, aux troubles fréquents et préoccupants, en cette période, succédant au cessez-le-feu et " accords d'Evian " des 18 et 19 mars 1962. D'autre part, Charles Ailleret donnait, sur et après avis du général Goubard, commandant du 4ème RT, des instructions précises, donc, au général Capodanno et à son adjoint, le colonel Fournier, sous couvert du préfet de police, Vitalis-Cros, de ne pas utiliser en maintien de l'ordre, à Alger, les tirailleurs musulmans du 4ème RT. Certains d'entre-eux étaient d'anciens combattants du FLN ralliés à l'armée française. Nonobstant ces instructions et ordres outrepassés, la suite nous apprend que, le 26 mars 1962, les tirailleurs mususulmans du 4ème RT du général Goubard (alors colonel au moment des faits) se trouvent en première ligne, et justement, ce ne peut-être un " hasard ", sur les barrages installés rue d'Isly, pour contenir la foule et l'empêcher de rejoindre leurs compatriotes de Bab-el-Oued, assiégés, affamés, sans vivres ni médicaments, depuis le 18 mars 1962, par les forces de l'ordre (et faut-il le souligner, les barbouzes de mongénéral, partisans et alliés, peu ou prou, des tueurs du FLN !), qui rêvaient d'en découdre et de " casser " du français Algérois, rebelle à la politique de trahison de de Gaulle qui avait décidé de pactiser avec les terroristes et assassins du FLN, auxquels il les livrait et abandonnait, sans scrupule ni état d'âme ! C'est donc totalement à son insu, et même en pleine contradiction et " désobéissance ", avec ses instructions qu'il avait émises et transmises, par l'intermédiaire du général Charles Ailleret dans sa note 905, adressée au commandant en chef du maintien de l'ordre de la 10ème région (v.supra), que le général Goubard apprendra, plus tard, le massacre commis, par ses tirailleurs musulmans qui ont ouvert, en premier, le feu, sans sommation, sur les manifestants pacifiques, rue d'Isly..! Vous pouvez voir, ci-dessus, la video du témoignage digne de foi de Nicole Ferrandis, qui déclare fermement que le premier coup de feu est bien parti d'un tirailleur du 4ème RT... C'est sans appel !
Quelques références de documents intéressants, démontrant
la responsabilité du massacre et fusillade du 26 mars 1962,
rue d'Isly, impliquant le gouvernement français
sous de Gaulle, ainsi que ses subordonnés
administratifs, politiques
et militaires..!
La controverse la plus sérieuse porte sur ces fameux FM qui, d’un balcon ou des toits, (pourtant occupés par des soldats), ont ouvert le feu. Jean Monneret fait justice de ces affabulations, après les avoir examinées à la loupe. Parmi les blessés dans la troupe, aucun par tir de FM mais, au contraire, de nombreux civils. Il y aurait douze emplacements de tir sur certains documents ou photos représentés par des cercles ! Mais aucune preuve décisive. Le triste Christian Fouchet, alors Haut Commissaire à Alger, écrit dans ses Mémoires sa “conviction” qu’il y a eu « UN tireur de toit (comme à Paris en août 1944 ?) mais que personne ne le
prouvera jamais».
LA QUESTION ESSENTIELLE
En fait, toutes ces arguties ont pour but de masquer le point névralgique. Ceux qui ont tiré appartenaient au 4e régiment de Tirailleurs, amenés du bled quelques jours auparavant. Une troupe hétéroclite (il y avait parmi eux des ralliés du FLN et des messalistes rescapés des troupes bellounistes) encadrée par des Européens, mais la moins faite pour le maintien de l’ordre alors que la ville regorgeait d’éléments spécialisés, CRS et gendarmes mobiles. Une troupe qui deux jours auparavant avait reçu pour consigne d’ouvrir le feu.
Contre les tireurs de toit. Jean Monneret consacre plusieurs chapitres à cette énigme D’autant moins explicable que ce régiment était cantonné à Berrouaghia, à plus de cent kilomètres d’Alger, et que son patron, le colonel Goubard, avait élevé de très vives objections sur l’envoi à Alger et l’utilisation de ces hommes. Le général Ailleret l’avait rencontré sur place, et approuvé. De retour à Alger, il avait lancé dans ce sens une note (la 905) qui a disparu mais que de nombreux officiers ont lue. Quelle autorité a donc pesé plus lourd que le général commandant (Charles Ailleret) les troupes en Algérie ?
Monneret cite les témoignages d’officiers supérieurs qui ne coïncident pas. Mais nombreux étaient ceux qui n’étaient pas sur le terrain. Comme le colonel devenu général Goubard. Il avait longtemps cru à la responsabilité de l’OAS dont il devait estimer plus tard qu’elle était “ indémontrable ” ou “ indirecte ”. Et pour lui le 26 mars, c’est un piège qui s’était refermé et sur ses hommes et sur la population. Un « sac à feu » en termes militaires. Jean Monneret donne aussi des extraits de l’entretien qu’eut Francine Dessaigne.
A noter qu’il y eut une autre fusillade le même jour, beaucoup plus bas. Au carrefour de l’Agha. Et là ce sont les CRS qui ouvrirent le feu, tuant trois personnes. Jean Monneret cite le témoignage de M. Yves Pleven qui a tout vu en sortant d’un immeuble proche, le Mauretania. Mais la revue L’Algérianiste (mars 2007) a publié les photos prises par un photographe de la Dépêche Quotidienne Robert Rolando, grand-père de Thierry Rolando. Les CRS, un genou par terre, alignant froidement sur le trottoir d’en face un groupe qui passait par là. Même pas des manifestants, de simples prome- neurs. Qui sait si dans les archives officielles il n’y a pas d’autres documents aussi accusateurs ? Jean Monneret conclut rapidement.
Pour lui il y a bien eu «une machination» dépassant « la simple erreur de commandement». Il fallait, sous un prétexte quelconque, briser le moral de la
population civile complice de la “subversion”. En Conseil des ministres le 23 mars, De Gaulle avait donné une directive : «Briser par tous les moyens et réprimer impitoyablement l’insurrection armée qui se développe dans les grandes villes d’Algérie.»
FRANCINE DESSAIGNE DANS SON INTERVIEW DE VITALIS-CROS,
PRÉFET DE POLICE D'ALGER NOUS ÉCLAIRE SUR
LES FAITS
Francine Dessaigne pose à Vitalis-Cros les questions suivantes :
:
* M. Vitalis-Cros aviez-vous la possibilité d’influer sur les décisions prises par le général Capodanno ?
o Oui, plus ou moins,
nous nous voyions tous les jours à 17h lors de la réunion sur le maintien de l’ordre.
* La décision de mise en place des tirailleurs fut-elle prise au cours d’une de ces réunions ?
o Je ne me souviens pas, mais c’est possible.
.
* Saviez-vous que le Général Ailleret avait envoyé une note au CAA indiquant que
les tirailleurs ne devaient pas être employé en ville ?
o Oui, j’étais au courant.
* Apres la fusillade, il y a eu une enquête de la gendarmerie auprès des tirailleurs.
o Oui, je le sais.
Elle n’a pas suivi la voie hiérarchique.
* Les habitants du quartier
n’ont pas été interrogés et aucun des prétendus tireurs n’a été arrêtés, comment expliquez-vous cela ?
o Vous savez, le climat était tel .. c’était explosif.
Nous ne voulions pas d’incidents.
* L’instruction Ministérielle précisait
que le feu ne pouvait être déclenché qu’après les sommations d’usage ?
o ça, c’est bon pour le cinéma.
Cela ne se passait pas du tout comme ça.
o Pour les Tirailleurs,
le général Capodanno a du dire : « en voila assez, il faut les arrêter ! »
o Capodanno a pris la responsabilité de faire ouvrir le feu.
Vu le nombre de gendarmes mobiles tués les jours précédents et les militaires à Bab-el-oued
o On n’était pas trop à cheval sur le règlement
.
o Vous me demandez d’où venaient les ordres :
+ sûrement du briefing de Capodanno le matin.
+ Il a pris cette responsabilité parce qu’il savait que j’étais d’accord.
Des qu’un coup de feu était tiré,
nous étions en état de légitime défense.
La version officielle
* de cet assassinat collectif fut adressé ce message, le 30 mars à 12h 45 à Paris.
(Défense Nationale sous le n° 1100/CSFA/EMI)
o Il y est mentionné entre autres :
à aucun moment les forces de l'ordre n'ont pris l'initiative d'ouvrir le feu.
Les Militaires ont utilisé 1982 projectiles
:
* 1135 cartouches de pistolet mitrailleur
* 427 cartouches de fusil
* 420 cartouches de fusil-mitrailleur
102 gradés et hommes de troupe ont fait usage de leur arme.
Le moral des Pieds-noirs fut très atteint après le 26 mars 1962
Pour le 26 mars, il ne faut plus parler d’un « crime sans assassins ». L’assassin est connu.
pour les crimes commis le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger,
par l'armée française tirant sur des civils Français,
pacifiques et désarmés..!
" A l’occasion de votre élection à la présidence de la République algérienne, je vous adresse mes félicitations. Cette indépendance algérienne, nous l’avons voulue et aidée » (Message de Charles de Gaulle à Ben Bella, le 4 septembre 1963) "
Dans son livre :
L'après De Gaulle souvenirs, Notes Confidentielles, 1969-1989
* Jean Mauriac rapporte les rancoeurs de Christian Fouchet, le responsable en Algérie en 1962.
* Le 28 Octobre 1969, Christian Fouchet dit :
« J'en ai voulu au général de m'avoir limogé au lendemain de mai 1968.
C'était une faute politique. Il m'a reproché de ne pas avoir maintenu l'ordre :
Vous n'avez pas osé faire tirer.
J'aurais osé s'il l'avait fallu,
lui ai-je répondu.
Souvenez-vous de l'Algérie, de la rue d'Isly.
Là, j'ai osé et je ne le regrette pas, parce qu'il fallait montrer que l'armée n'était pas complice de la population algéroise. »
Voila, nous avons fait le tour des responsabilités :
* Du plus haut niveau de l’état, c'est-à-dire De Gaulle jusqu’au général Capodanno,
Tous étaient au courant de ce guet-apens.
35 morts : les journalistes assistent à la boucherie dans la rue - 15 minutes de massacre ! Des soldats fauchent la foule française.
"Des soldats de l'armée française aujourd'hui ouvrirent le feu à l'arme automatique sur 5000 européens et européennes qui marchaient dans Alger en brandissant des drapeaux tricolores et en chantant la Marseillaise.
Beaucoup de ces gens s'écroulèrent les jambes brisées par les balles. Les femmes en criant se précipitaient sous les voiture en stationnement ou passaient au travers des vitrines de magasins pour fuir le tir fauchant. Une jeune fille tombe, le bras presque arraché et ses sandales glissent dans le caniveau.
Dans l'entrée d'un magasin sont recroquevillés deux hommes tenant un drapeau français. Cela ne les sauva point. Un soldat les tua à bout portant.
Durant 15 minutes les troupes maintinrent le feu. Elles tuèrent 35 personnes et beaucoup des 130 blessés mourront avant demain. Nous étions protégés des balles par le mur humain de la foule qui nous entourait.
Quelques instants avant que le carnage ne débute, les Européens riaient et serraient les mains des soldats casqués qui allaient les faucher. Ces soldats étaient des musulmans algériens appelés à servir dans l'armée française dans des unités mixtes, à côté de militaires français du contingent...
... L'O.A.S. avait distribué des tracts... La foule animée, drapeaux au vent, et chantant se dirigea vers la droite, jusqu'à la ligne de militaires. Un autre défilé venait par derrière, d'une autre rue perpendiculaire.
Durant quelques temps les soldats hésitèrent, alors un officier cria : "Fermez les rangs". Soudain il y eut un second ordre, un témoin visuel dit qu'il fut donné par un officier français. Il y eut un coup de feu bref suivi de deux autres coups. Alors ce fut le crépitement des mitrailleuses, les soldats affolés, croyant qu'ils étaient débordés tiraient devant eux. Tapage infernal.
Dans une rue qui n'offrait aucun abri, hommes et femmes fuyaient en criant. Les balles les frappaient dans le dos. Certains essayèrent de tourner au coin de la rue mais d'autres mitraillettes les attendaient alors.
Depuis deux autres rues transversales, les troupes ouvrirent aussi le feu alors que la foule se précipitait à travers les devantures des magasins et les entrées de maisons : aucun endroit où fuir. Mais quelques fois, ils couraient droit sur les fusils des soldats.
Les officiers hurlaient le cessez-le-feu mais leurs hommes ne les écoutaient pas et le tir continuait.
Quand il stoppa finalement, une jeune fille tenant un drapeau tricolore teinté de sang en recouvrit deux hommes tués dans l'entrée d'un magasin. Elle pleurait et dit : "Maintenant nous en avons réellement fini avec la France". Comme pour souligner ces mots, un prêtre portant un brassard de la croix rouge, allait seul et hagard, se baissant tous les cinq pas pour réconforter les mourants.
Des civils se penchèrent aux fenêtres en agitant des mouchoirs blancs vers les soldats nerveux..."
New-York Times
Au moins cinquante civils français ont été tués et environ 150 blessés dans le centre d'Alger, alors que les militaires français se heurtaient aux manifestants européens. Les docteurs du principal hôpital de la ville déclarent qu'environ quarante parmi les blessés succomberont probablement. Ils disent que les victimes comportent de nombreuses femmes et plusieurs enfants. C'est une des journées les plus sanglantes qu'Alger ait vues en sept ans de guerre et sept jours de cessez le feu...
"Les premiers coups de feu claquèrent peu de temps après que les meneurs de la manifestation portant des drapeaux français et chantant la Marseillaise aient forcé une simple ligne d'appelés du contingent, à l'entrée de la rue d'Isly, une artère principale.
" On pouvait voir les soldats tirer dans la foule à bout portant, au fusil automatique et à la mitraillette. Des mitrailleuses qui avaient été placées sur les trottoirs ouvrirent également le feu. Plus tard, des médecins déclarèrent que beaucoup des victimes avaient été frappées dans le dos.
Plusieurs soldats ont vidé entièrement le chargeur de leur fusil. Sur toute la largeur de la rue, les manifestants que l'on avait vu debout ou marchant côte à côte, tombaient à terre en griffant l'air ou en se raccrochant les uns aux autres. Quand la fusillade cessa, la rue était jonchée de corps, de femmes ainsi que d'hommes, blessés ou mourants. La chaussée noire paraissait gris pâle, comme décolorée par le feu. Des drapeaux français froissés nageaient dans des mares de sang. Des débris de verre et des douilles vides étaient répandus partout.
Dailly Telegraph
Personne ne semble savoir qui a tiré le premier coup de feu. Le seul fait certain est qu'il n'est pas venu des manifestants
Avant que les troupes ouvrent le feu, quelques trois mille manifestants avaient passé devant elles sans résistance le long de la rue d'Isly en direction de Bab-El-Oued. Puis un officier donna un ordre aux troupes et s'adressa au premier rang de la foule qui avançait. Les manifestants qui l'entendirent crièrent des protestations mais s'arrêtèrent. Alors quelques-uns reprirent leur marche. Les soldats, une vingtaine appartenant à un régiment d'infanterie mixte franco musulman, se rapprochèrent, épaule contre épaule, en travers de la rue. Comme la foule avançait encore, ils ouvrirent le feu.
Autres témoignages
A. Alcaras et L Manduca
anciens policiers à la circulation
"Le matin du 26 mars 1962 nous assurions le service de la circulation. Nous avons reçu l'ordre, ainsi que plusieurs de nos collègues, de quitter notre service, d'aller déjeuner rapidement, et de nous présenter à 12 h 30 au plateau des Glières. Nous y sommes arrivés à quatre dans la 4 CV Renault de l'un d'entre nous. Nous avons laissé la voiture sous l'horloge de la Poste. Habituellement, dans la rue d'Isly, le stationnement était autorisé entre 12 h 30 et 13 h 30. On nous et confié la mission d'interdire tout stationnement afin de laisser la rue complètement dégagée. La circulation a été coupée un peu plus loin. Si nous avions su ce qui allait se passer nous n'aurions pas empêché les automobilistes de garer leurs voitures. Celles-ci auraient au moins fourni un abri à certaines personnes qui n'en ont trouvé aucun. Le nombre des morts et des blessés en aurait été diminué.
Les tirailleurs sont arrivés après nous.
La foule s'est rassemblée peu à peu et le cortège s'est ébranlé. Les militaires ont laissé passer. Nos deux collègues étaient restés à l'entrée de la rue d'Isly et nous étions sur la place Bugeaud. Le défilé est passé devant nous. Il couvrait toute la largeur de la rue d'Isly, les premiers rangs avaient déjà dépassé les Galeries de France. Les gens étaient calmes et nous sommes sûrs qu'ils n'étaient pas armés.
La fusillade s'est déclenchée. Deux de nos collègues se sont réfugiés dans un immeuble de la rue Chanzy avec un groupe de personnes qui ont couru dans les étages. Eux sont restés derrière la porte refermée. Des tirailleurs ont essayé d'enfoncer cette porte, ils ont enfin réussi à l'ouvrir et sont entrés très menaçants. Voyant les uniformes de police ils se sont arrêtés net.
Nous, nous étions toujours sur la place Bugeaud.
La rue d'Isly présente une longue ligne droite et les fusils mitrailleurs portent à deux ou trois kilomètres... les balles arrivaient jusqu’à nous, on les entendait siffler. Les F.M. placés à l'entrée de la rue d'Isly, des deux côtés, tiraient dans le dos des gens. Tous se sont pressés contre les magasins, mais les balles ricochaient contre le marbre des façades, brisaient les vitrines, et les glaces tombaient en faisant guillotine. Il y a eu une accalmie. Certains se sont relevés, ont voulu porter secours aux blessés ou s’enfuir et le feu a repris. Les ambulances sont arrivées, cela a fini par s'arrêter.
Nous nous sommes dirigés vers la Poste. Partout le sang. formait un ruisseau rouge. Au milieu de la rue d'Isly, au carrefour Pasteur, nous avons trouvé le Docteur Massonnat. Il était légèrement de biais, la tête tournée vers la Poste. Il portait une veste en daim marron foncé. Sa trousse médicale était près de lui., il tenait un garrot en caoutchouc dans la main. Très près de lui il y avait un vieux monsieur, avec sa boite crânienne complètement ouverte et la cervelle, à un mètre environ, déposée sur le macadam... horrible. Nous avons commencé à charger les cadavres, trois GMC ont été remplis. Un médecin vérifiait rapidement et on les empilait... environ 40 par camion. Les ambulances emportaient les blessés. A notre avis le nombre des tués dépasse largement les 80 qui ont été publiés.
Nous avons retrouvé la voiture de notre collègue sous l'horloge. La carrosserie portait trois ou quatre points d'impact. A l'intérieur, les coussins étaient littéralement hachés, on y voyait une multitude de petits trous et nous avons pensé que seules des balles explosives pouvaient occasionner de tels dégâts. Derrière la voiture se trouvait le corps d'un vieil homme. Il aurait dû y être à l'abri. On voit mal comment il aurait pu être tué là si on ne l'avait pas poursuivi!
Nous devions ensuite rejoindre le commissariat central. Sur le boulevard Carnot, le capitaine commandant un barrage prétendait nous empêcher de passer. Il a fallu que nous menacions de faire un rapport pour qu'il finisse par se laisser convaincre, après avoir fait vérifier soigneusement nos identités et nos cartes professionnelles.
Les Algérois ont déposé des fleurs sur les lieux du massacre. Les policiers ont reçu l'ordre de les enlever. Nous avons tous répondu : Ah non! Nous n'enlèverons pas les fleurs. Nous ne pouvons pas faire ça!" On nous a menacé en affirmant que c'était une désobéissance mais nous n'avons pas cédé ".
Les témoignages sur la journée du 26 mars 1962 à Alger, rue d'Isly
les civils | le corps médical | la police |
les civils
COLONEL (ER) BOSVIEL
"Le massacre qui fit plus de cinquante morts et plus de cent cinquante blessés dépasse en horreur tout ce qu'on peut imaginer. Il présente des aspects extrêmement troublants en ce qui concerne le comportement du service d'ordre mis en place.
Annoncé par des tracts apposés en ville, le rassemblement devait se faire pour 15 heures au Plateau des Glières. La manifestation avait été interdite par le Préfet de Police.
A 13 heures, le service d'ordre (des tirailleurs pour toutes les voies d'accès menant au Plateau de Glières, sauf des C.R.S. à hauteur du boulevard Laferrière et avenue Pasteur) était en place.
On pouvait penser qu'il s'emploierait à éviter le rassemblement de la foule puisqu'il tenait les voies d'accès au Plateau des Glières. Il n'en fut rien. La foule fut laissée libre de se rassembler après une fouille par certains barrages.
Vers 14 h 15 plus de deux mille personnes étaient entassées sur le plateau.
Une grave question se pose : pourquoi le service d'ordre a-t-il toléré le rassemblement puisque la manifestation était interdite? Son rôle n'était-il pas d'éviter sa formation au lieu de laisser entrer les gens comme dans une nasse?
A 14 h 30, en avance sur l'horaire, le cortège, drapeaux en tête, se forma et se présenta au barrage de la rue d'Isly. Les hommes de tête discutèrent un moment avec l'officier (un lieutenant français) qui, après des hésitations, donna libre accès au cortège. Il fut acclamé par les manifestants qui se mirent en route en chantant la Marseillaise.
Ayant suivi la foule, je me trouvais vers la Place d'Isly quand j'entendis des rafales de mitrailleuses. Je quittai le cortège, fis demi-tour et revins sur mes pas. Arrivé à hauteur de l'avenue Pasteur, la fusillade faisait rage. Je vis des tirailleurs fusillant à bout portant tous les malheureux (hommes, femmes, enfants) passant à leur proximité. Tous les postes placés aux différents endroits tiraient, vers la Poste, rue d'Isly, avenue Pasteur, escaliers Lacépède. Partout des corps allongés dans des flaques de sang. La fusillade dura environ quinze minutes. Je vis des tirailleurs recharger leurs armes...
On a parlé d'affolement de la troupe. Ce n'est pas vrai. J'estime que les tirailleurs savaient pertinemment ce qu'ils faisaient. Je les ai commandés pendant plus de trente ans et je connais leur comportement. On leur avait certainement dit qu'on allait à cette manifestation et que l'on tirerait sur la foule. Qu'ils n'aient pas attendu l'ordre de leur chef qui, entre parenthèse, semble n'avoir eu aucune autorité, cela est vraisemblable ; mais le fait de leur avoir dit que l'on allait tirer a suffi.
D'autre part, pourquoi les armes étaient elles chargées avant la manifestation ? Il ne s'agissait pas d'aller au combat. Il s'agissait d'un service d'ordre. Le rôle de la troupe, en ce cas, n'est-il pas de faire l'impossible pour ne pas arriver à se servir des armes ?...
De tout ceci il résulte :
* que le rassemblement de la manifestation a été toléré par le service d'ordre, malgré l'interdiction de la Préfecture de police.
* La foule a été groupée comme dans une nasse sur le Plateau des Glières. Aucune provocation, aucun coup de feu quel qu'il soit n'a été tiré, ni de la foule, ni des terrasses, ni des balcons.
* Le cortège s'étant présenté au premier barrage de la rue d'Isly, est passé librement avec l'autorisation de l'officier. Aucune tentative de forcement n'a été faite.
* Le feu a été ouvert par le groupe du premier barrage, celui qui avait laissé passer le cortège. Le tir a été effectué dans le dos des manifestants.
Les témoignages sur la journée du 26 mars 1962 à Alger, rue d'Isly
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les civils
DOCTEUR L. CHIAPPONI
BAB-EL-OUED "Un centre de résistance de Pieds-Noirs encerclé par l'Armée Française, envahi de barbouzes, survolé par les hélicoptères!... Impossibilité pour ses habitants de sortir de chez eux, de se déplacer : maltraités, menacés, matraqués, ils n'avaient que la force, le courage, de se défendre, de lutter ! Pensons aux malades alités, aux vieillards, handicapés, aux enfants...
Quelle pouvait être la réaction de la population algéroise, dressée toute entière contre le comportement inqualifiable de leurs compatriotes, de ceux que la France leur avait adressés pour les libérer du joug FL.N. ?
L'ordre nous fut donné de nous rassembler, de nous diriger sur notre Bab-El-Oued, dans la dignité, le calme, afin de mettre un terme à ce scandaleux bouclage et rendre leur liberté à nos compatriotes, isolés du reste de la ville.
Nous avons tous répondu à cet appel. Une foule composée d'enfants, de femmes, d'adultes de to Ce même jour, déjà à leur poste, avant 13 heures, face au numéro 15 de la rue Michelet, de la terrasse de l'immeuble des Etablissements Bissonnet, (nous les avons vus) des militaires armés, pointaient leurs fusils mitrailleurs sur les locataires, qui de leurs balcons assistaient à la formation du cortège, leur faisant signe de se retirer... et à l'heure H... ces fusils crépitèrent, arrosant de leurs balles, la rue Michelet, les immeubles, les balcons !...
Les manifestants accouraient de partout. Le cortège s'organisa et se dirigea sur Bab-El-Oued.
Nous nous heurtâmes à deux barrages de militaires musulmans commandés par des officiers français.
Le premier, à hauteur de la Brasserie "Le Coq Hardi", le second à l'entrée de la rue d'Isly. Nous n'étions pas armés, seulement animés du plus pur patriotisme, autour des drapeaux français, aux cris de l'Algérie Française...
Au premier barrage, un officier interrogé sur l'esprit de ses hommes nous rassura. Les militaires nous cédèrent le passage.
Au deuxième, le cortège grossi "par les nouveaux arrivants du boulevard Laferrière", y rencontra une plus grande résistance. La foule poussée par ceux de l'arrière réussit à se libérer. Elle s'élança vers la rue d'Isly où l'espace libre du Carrefour Isly-Chanzy-Pasteur lui permit de se dégager, d'avancer. Les cris, le chant de la Marseillaise, se , firent plus intenses. Lorsque nous atteignîmes ce carrefour, une affreuse fusillade tirée dans notre dos nous décima.
On prétend qu'un coup de feu tiré d'un étage du numéro 64 de la rue d'Isly fut à l'origine de son déclenchement! Nous ne l'avons pas entendu. Nous n'avons malheureusement ressenti que la rafale tirée dans notre dos. La chute des malheureuses victimes, tête en avant, leur position ne pouvait que le confirmer. Nous aurions souhaité une salve tirée à blanc, ou recevoir des grenades lacrymogènes, comme cela se voit au cours des violentes manifestations actuelles, pourtant légales !... et appréciées !... Débandades, fuite éperdue des manifestants dans toutes les directions, heurtant du pied les blessés, les morts jonchant le sol. Cris, hurlements de cette foule, affolée, se précipitant vers les entrées d'immeubles, souvent fermées. Des appels de "Halte au feu !"... "Halte au feu !"... se mêlaient à ceux déchirants des martyrs.
Dans le couloir de l'immeuble de l'ex pharmacie du Soleil, les uns à plat ventre, les autres accroupis sur les marches d'escaliers, haletants, fixaient d'un regard éploré, hagard le fusil mitrailleur d'un militaire musulman braqué sur eux...
Arrêt momentané de la fusillade...
Au milieu de la rue d'Isly, d'un monceau de cadavres, une jeune femme se redressa péniblement, s'agrippant à eux, s'efforçant de s'en détacher...
La fusillade reprit de nouveau... Elle s'effondra !...
Enfin le CALME!...
Les premiers secours s'organisèrent, séparant les morts des blessés. Ceux ci furent dirigés en premier sur la Clinique Lavernhe, sur civières, précédées d'un porte drapeau blanc!...
Arrivés au pied du monument aux morts (ironie du sort) et conformément au règlement de la Croix Rouge Internationale... une nouvelle rafale éclata, visant porteurs, civières et blessés !
Ils se précipitèrent, s'allongèrent au pied de la murette du jardin, guidés par les gestes désespérés d'une infirmière de la clinique, postée au début des escaliers du Boulevard Laferrière.
Les fusils se turent de nouveau. Seuls les cris, les pleurs des survivants agenouillés auprès de leurs morts, de leurs blessés ou recherchant ceux dont ils avaient été séparés par cette fusillade...
Les ambulances transportèrent les rescapés à l'Hôpital. Les morts furent déposés devant l'entrée de la Banque "Le Crédit Foncier" où l'abbé Lecocq leur donnait l'absoute. Durant plusieurs jours, des gerbes de fleurs marquèrent cet emplacement sous la surveillance de Monsieur Santapau, Héros de notre Résistance, ce qui lui valut l'honneur, ou plutôt l'horreur, d'être enlevé, de disparaître à jamais...
En guise d'épitaphe et en hommage aux martyrs
de la rue d'Isly et d'un gaullisme éclaboussé du sang
de nos chers compatriotes...
Triste bilan de cette manifestation qualifiée par certains de "Kermesse Héroïque" - plus de 200 blessés et 80 tués! "Associons au souvenir de Monsieur Santapau, (enlevé quelques jours plus tard), celui de tous nos morts, de tous nos blessés, de nos compagnons d'armes, nos défenseurs, les Harkis" - Rappelons le sacrifice de notre confrère et ami le Professeur Massonnat, tué en portant secours aux blessés, celui de tous nos malheureux confrères lâchement assassinés, en leur Cabinet, par les consultants auxquels ils donnaient leurs soins dévoués, celui de ceux qui survécurent à leurs horribles blessures : qu'il nous soit permis de citer le nom de notre Cher Ami le Docteur Pierre Miquel. Nous ne les oublierons jamais. A nous de rappeler en ce jour sacré, leur dévouement, leur sacrifice. Ils ont toujours en toutes circonstances mis l'accent sur le rôle primordial de leur présence humaine effective auprès de leurs patients quelle que soit leur classe, leur race, leur religion. Non, Monsieur Malraux - malgré toute la considération que nous vous portons, nous ne sommes pas de votre avis : Nous avons été Gaullistes, nous ne le sommes plus, nous ne le serons jamais plus.. Nous n'oublions pas ".
du 15 septembre 2010, place Edouard Herriot, Paris 7ème,
(métro : Assemblée nationale), à partir de 10 heures
jusqu'à 19 heures...
En mémoire des crimes de guerre et génocide commis
en violation
du cessez-le-feu et des accords d'Evian des 18 et 19 mars 1962,
150 000 Harkis et leurs familles, " abandonnés ", " trahis " et
" livrés " volontairement par la France aux FLN tortionnaires criminels,
après avoir été torturés et mutilés avec la pire cruauté,
ont tous été égorgés, brûlés, éventrés,
découpés vifs en morceaux...
Promotion " Lieutenant Youssef Ben Brahim "
Hommage à un soldat de France
Promotion " Lieutenant Youssef Ben Brahim ". C'est le nom qui a été donné à la nouvelle promotion d'officiers de l'Ecole d'application de l'Infanterie (EAI) de Montpellier. C'est un signe fort. Et qui nous donne à espérer. Malgré la vieille clique gaullarde cuite et recuite dans la haine avec ses complices communistes.
Youssef ben Brahim (1927-1968) est né dans la tribu des Yousfi, dans la région de Saïda (ouest de l'Algérie). En 1954, il rejoint le FLN. On le charge d'une mission de tissal (à la fois agent de liaison et guide). Il assure le transport de fonds, de médicaments, d'armes, entre les Willaya 3 (Kabylie) et 6 (Atlas saharien-Aurès).
Quand il découvre les massacres du FLN (notamment à Melouza où sont assassinés, dans des conditions indescriptibles, 300 hommes " coupables " d'avoir rallié le Mouvement nationaliste algérien, opposé au FLN), son choix est fait. Il est un soldat. Pas un tueur. Il décide alors de se rendre à l'armée française.
A cette époque, Bigeard vient de créer le " commando Georges " (devise : " chasser la misère ") qui porte le prénom de l'homme à qui il en a confié le commandement : le capitaine Georges Grillot, un de ses anciens du 3ème RPIMa. Grillot est secondé par Armand Bénésis de Rotrou* (* Auteur d'un livre remarquable dont nous avions rendu compte : Commando Georges " et l'Algérie d'après (Editions Dualpha)).
Le " Commando Georges " est composé de fellaghas ralliés. Dont Youssef ben Brahim. Soldat exceptionnel, il est bientôt nommé officier et devient l'adjoint de Grillot. C'est lui qui, parmi les prisonniers, recrutera des ralliés capables de devenir responsables de katibas. Bientôt, le commando compte 130 hommes. Tous français de souche nord-africaine, selon la terminologie de l'époque. Ils sont de tous les combats contre les fellaghas. Avec ce bilan : 1 200 armes récupérées, 1 800 fellouzes mis hors de combat, etc. Déguisé en fellagha, Youssef ben Brahim remontera toute une filière et capturera l'officier " liaison-renseignements " de la Willaya 5.
Après le 19 mars 1962, on connaît l'histoire. L'ordre (de Gaulle, Messmer, Joxe) de lâcher les harkis. Le " commando Georges " et les familles de ces héros, c'est 2 500 personnes. Sur les 242 hommes que comptait alors le commando, 180 tomberont entre les mains du FLN et la plupart seront tués, là encore, dans des conditions qui défient l'imagination** (** Huit seront affectés au 8ème RI, seize exfiltrés en métropole. Par la suite, quelques rescapés réussiront à regagner la France.). Grâce à un officier de l'armée de l'air qui désobéira aux honteuses consignes du gouvernement, Youssef, sa famille*** (*** Père de huit enfants, il avait été grièvement blessé d'un coup de hache le 24 janvier 1961. En France, le FLN tentera de l"assassiner. Il déjouera ces tentatives en éliminant neuf des terroristes...), son garde du corps, Daho, seront évacués en hélicoptère à Oran et, de là, vers la France. Il était chevalier de la Légion d'honneur, médaillé militaire, titulaire de neuf citations (dont quatre à l'ordre de l'Armée).
Il aura donc fallu près d'un demi-siècle pour que soit enfin honoré un soldat de France, un Français musulman. A Montpellier, la cérémonie s'est déroulée en présence des fils et des filles de Ben Brahim, dont son fils, Akim Ben Brahim, photogtaphe bien connu dans le Sarladais où la famille s'était réfugiée. Cet hommage à Youssef ben Brahim avait été demandé par le général Bigeard. Le destin fera que Bigeard est mort le jour même du baptême de la promotion. Mais ils se sont retrouvés, pour toujours, aux côtés du Bon Dieu.
ALAIN SANDERS - journal " Présent " du 11 août 2010
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Dans la cour des milliardaires, Nicolas Sarkozy, 55 ans, s'est fait lui aussi un ami de sa génération, Vincent Bolloré, 58 ans. Son nom est apparu en boucle dans les medias grand public au lendemain de l'élection présidentielle du 6 mai 2007.
On se rappelle alors que Sarko, avant de demander aux Français de travailler plus, avait décidé, pour récupérer de sa campagne triomphale, de s'accorder quelques jours de repos en compagnie de son épouse Cécilia. Un séjour dans les eaux de l'île de Malte sur le Paloma, un yacht de 60 mètres, pour un coût estimé à 240 000 euros mais en réalité aux frais de la princesse. Le yacht appartenait en effet à Vincent Bolloré, qui, pour que son ami gagne au plus vite son lieu de villégiature, avait également mis son jet privé à la disposition du nouveau président.
L'affaire avait choqué l'opinion publique, mais pas Sarko qui s'était expliqué ainsi : " Je ne vois pas où est la polémique. Je n'ai pas l'intention de me cacher, je n'ai pas l'intention de mentir, je n'ai pas l'intention de m'excuser. Ce voyage n'a pas coûté un centime aux contribuables. "
Et à Noël, rebelote. Cécilia l'ayant quitté, c'est avec sa nouvelle compagne Carla Bruni qu'il s'envolait pour l'Egypte. Le 25 décembre, la dépêche de l'AFP tombait : " Le président français Nicolas Sarkozy et sa nouvelle compagne, l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni, sont arrivés main dans la main au Old Winter Palace, un hôtel de luxe de Louxor. [...] M. Sarkozy est arrivé à Louxor à bord d'un Falcon 900 immatriculé F-HBOL, propriété de son ami l'homme d'affaires Vincent Bolloré, qui lui avait déjà prêté un avion et yacht pour une escapade sur l'île de Malte juste après son élection en mai. " Bref, encore un cadeau de Bolloré.
Nicolas Sarkozy assure qu'il n'y a pas de contreparties à ces largesses. A gauche, on est sceptique et le socialiste Benoît Hamon résume bien l'opinion générale : " Comment M. Bolloré a réussi en affaires ? En faisant de bons investissements. Eh bien aujourd'hui, il continue à faire des investissements et Nicolas Sarkozy est pour M. Bolloré un bon investissement. Il est évident qu'on ne peut pas sérieusement affirmer qu'il n'y a pas de contrepartie à des voyages comme celui-là. "
Mais quel profit pourrait donc tirer Vincent Bolloré de son amitié avec Sarko ?
Le groupe Bolloré, c'est l'agence de publicité Havas, c'est la chaîne de télévision Direct 8, mais ce sont aussi des plantations et des activités portuaires au Togo en Côte d'Ivoire, au Cameroun. Le groupe réalise 25 % de son chiffre d'affaires en Afrique. Or sur le continent noir, où la France exerce encore une influence certaine, pour faire de bonnes affaires, il n'est pas mauvais d'avoir dans son jeu la figure du président de la République française. Le commerce dans ces pays exotiques nécessite beaucoup de diplomatie et un bon carnet d'adresses.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, de 2000 à fin 2009, le vice-président du groupe Bolloré fut Michel Roussin, actuel conseiller du président d'EDF. Ancien chef de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, ancien membre des services secrets français et ministre de la Coopération sous Edouard Balladur, Michel Roussin (NDLR - Michel Roussin n'est-il pas franc-maçon, comme le serait, paraît-il, le groupe de M. Vincent Bolloré ?) est un fin connaisseur de la chose africaine. Il a même créé et animé " Paroles d'Afrique ", une émission diffusée sur Direct 8, la chaîne télé de Vincent Bolloré. La voix de la France... sarkozyste ?
Pierre Tanger - Minute n° 2472 du 4 août 2010
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Merci Docteur, Merci Maître, Merci Monsieur le Ministre
Dans un récent article, consacré à Zohra et Hamid, je disais : " Ça bouge un peu... " Eh bien, j'ai trois nouvelles raisons de recouvrir ma rabia par quelque chose - outre la manifestation du 15 septembre (de 10 heures à 19 heures, place Edouard-Herriot) - qui ressemble à un court manteau d'espérance.
La première, c'est ce médecin du Nord de la France, dont je respecterai l'anonymat qui, alerté par nos articles, est allé leur rendre visite et plus particulièrement à Zohra dont la santé, déjà chancelante, avait été aggravée par un tabassage policier (Présent du 20 juillet). Nous avons expliqué comment, sur ordre du préfet Gaudin, la camionnette (NDLR - un break) qui servait de refuge à nos deux amis a été embarquée par la police. A l'intérieur se trouvaient notamment les médicaments, les ordonnances et la carte vitale de Zohra.
Ce médecin a pu s'entretenir avec elle, l'examiner et acheter un mois de médicaments. Et je sais qu'il reste en contact téléphonique* (* 06 09 31 60 17) - comme beaucoup d'entre vous, merci - avec Zohra, ce qui contribue, malgré une incroyable volonté vu son état, à lui remonter le moral. Mardi, Zohra et Hamid sont passés me voir. Et je ne puis que redire mon admiration pour ces deux résistants pour lesquels j'ai une affection fraternelle.
L'autre nouvelle, c'est que Me Jacques Trémolet de Villers est désormais leur avocat. Ce qui peut faire avancer les choses. Lui aussi s'est proposé spontanément - mais qui aurait pu en douter - pour se tenir à leurs côtés et faire aboutir les nombreuses plaintes qu'ils ont déposées contre leurs tourmenteurs. C'est un soutien de poids. Me Trémolet de Villers n'est pas n'importe qui et il n'est pas homme à se laisser impressionner par les manigances du pouvoir.
La troisième nouvelle, c'est qu'un ministre s'est penché sur le sort réservé à Zohra et Hamid. Il s'agit de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture qui habite tout près de la place Edouard Herriot, rue de l'Université. Il n'est certes pas Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre de la Justice. N'empêche qu'il est le premier homme politique de cette envergure à se manifester. Quand d'autres sont douloureusement aux abonnés absents. Quels que soient les sujets politiques ou sociétaux qui peuvent nous opposer, je voudrais qu'il sache que cette main tendue, nous ne l'oublierons jamais.
Voilà donc les dernières nouvelles du front. Qui me donnent à penser que Zohra et Hamid ont raison de vouloir aller jusqu'au bout. Leur détermination ne peut que payer à terme. Et les sbires du préfet Gaudin savent aujourd'hui (et s'ils ne le savent pas, je leur apprends) qu'il y a une vigie ministérielle qui, du haut de son appartement, est le témoin de tous leurs (mé)faits et gestes.
Merci Docteur, Merci Maître, Merci Monsieur le Ministre.
ALAIN SANDERS - journal " Présent " du 4 août 2010
Communiqué de la Fédération des Cercles algérianistes
Las des promesses non tenues, du mépris des politiques, de l'ignorance des médias, deux descendants de harkis courageux manifestent, depuis quinze mois, près de l'Assemblée nationale pour rappeler leur existence et la détresse des leurs dans leur ingrate patrie.
La seule réponse a été une brutale répression. Pas un seul député n'a eu le geste élémentaire d'aller au moins les écouter et tenter de les comprendre.
Les Cercles algérianistes dans leur ensemble manifestent leur total soutien, comme ils l'ont fait depuis leur création en 1973, à ces victimes de l'Histoire, coupables seulement d'avoir servi jusqu'au bout le drapeau tricolore, dont ils s'enveloppent encore aujourd'hui sur les marches du Palais-Bourbon, et appuient totalement leurs revendications légitimes.
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Observatoire des subventions Un site des plus utiles à consulter sérieusement dénonçant les dérives scandaleuses et impunies de nos politiques - Devise : Surveiller-Informer-Alerter !
Ras-le-bol citoyen Nouveau site. Jean-Michel Ménard d'Andurain pose les bonnes questions à nos élus et politiques...
Le site officiel de Bernard Lugan L'Afrique réelle telle qu'elle est - Politique et société. Revue par abonnement internet - un auteur et historien remarquable
Ligue du midi Richard Roudier, un magnifique et courageux patriote qui défend les Français !
Harkis.com Informations intéressantes sur le monde politique et " affaires harkies "
le Cercle Algérianiste Un site capital et indispensable pour comprendre la guerre d'Algérie et l'abandon " criminel " des Harkis au FLN par la France et ses états-majors supérieurs de commandement des Armées
Bab el Oued story Excellent site d'information sur l'Algérie politique et historique
Mon Harki Très bon site d'informations et de défense des droits des harkis à la reconnaissance de la patrie.
Mouvement national de Résistance harkie Coordination nationale des mouvements de résistance harkie pour faire valoir leurs droits légitimes à la reconnaissance de la Patrie
Rue 89 Informations " people " façon " Rue 89 ". Cependant, exception faite pour l'affaire Boulin ! Bravo pour la réouverture du dossier...
la feuille de manioc le triste bilan de Vincent Bolloré au Cameroun et des francs-maçons !
France-Israel Excellent site - relation des politiques française et israélienne - Les Israéliens, eux, sont vraiment les amis de la vraie France et des vrais Français, au contraire de nos politiciens.
CLAMOCHE INFO Un site devenu un petit peu plus accrocheur, en regard des élus et politiques-croupions du maire PS-UMPS-Modem-PS-Radical. Hélas, influencé par le site le plus " trash " de Clamart.
Le Collectif JAMAC Bien que ce site soit non-classé " politique ", il l'est cependant par destination et le but qu'il poursuit : Dénoncer les " crimes ", délits et sévices dont sont victimes les enseignants. Ce site est capital de par son positionnement pour lutter contre " l'inertie " des pouvoirs publics, en la matière et l'espèce..!
Homo-numericus.net La stupéfiante affaire " Les conséquences politiques de l'affaire yahoo ". Où des associations font " imposer ", par la justice française, en violation du droit des Etats-Unis, des " filtres " d'accès, d'interdiction et de dénonciation, de fichage et d'enregistrements informatisés, sur Yahoo France et Yahoo inc. (USA).
Groupe Information Asiles Groupe Information Asiles : association de lutte contre l'internement psychiatrique abusif et arbitraire, conséquences, recours et contentieux
ALGÉRIE-FRANÇAISE La recherche de la vérité sur l'Algérie Française et sur la politique politicienne d'abandon du régime gaulliste, les massacres, et " crimes ", commis sur des Français civils et musulmans, pendant la période de guerre en Algérie, jusquà l'indépendance, et des conséquences qui s'en suivirent.
Collectif JAMAC Bien que non-classé " politique ", ce site l'est forcément par destination et le but qu'il s'est assigné, à savoir : Dénoncer les " crimes ", délits et sévices dont sont victimes les enseignants. Dans la vie actuelle politique, ce site a une importance primordiale, puisque les syndicats sont étrangement " absents " pour des affaires qui devraient cependant " relever de leur compétence ". Remarque. C'est le signe manifeste que le but de ces syndicats est d'un tout autre domaine que d'assurer la sécurité et la liberté d'enseigner de leurs collègues, visant à privilégier leur idéologie corporatiste de politique politicienne. Point final.
Homo-numericus.net Excellent site de Pierre Mounier. De haute volée. Traite des " conséquences politiques de l'affaire yahoo " ou la défense des libertés sur le web contre la censure politique exercée au moyen des technologies de l'informatique. Réseaux de savoirs et pyramide du pouvoir..
Site internet de canevet ( droit et internet ) consultez le site de canevet, pour avoir le détail et commentaire de " l'affaire Yahoo France " et des atteintes et suppression des droits et libertés sur internet