Vous avez dit Mafia ? de gauche ou de droite ?!!!
Les défauts inhérents, du régime des politiques - totalitaires - français actuels, font
que ces mêmes politiques ne sont soumis à aucun contrôle, ne reconnaissent aux
gouvernés aucun droit à intervenir dans la direction et l'administration de la chose
publique, n'ont d'autres règles que leur " bon vouloir ", leurs caprices.
C'est le triomphe de l'arbitraire, puisque ceux qui font la loi pour les autres, ne sont
pas eux-mêmes soumis à la loi. De plus, autocrates, ils ne supportent pas qu'on
mette en discussion leur légitimité, ni aucune de leurs décisions, n'admettent
aucune critique, suppriment toute liberté d'examen en matière politique,
empêchent la formation d'une opinion publique...
Jean Benoist - Réflexions sur le régime politique français d'une
pseudo-république, totalitaire, corrompue et en décomposition
Les citoyens et Français,
arrivent à poser cette question de " confiance ", à leurs
politiques, à savoir, si nos institutions supposées
et dites républicaines, ne seraient pas
" dirigées " ou " conduites ", par une
Synarchie qui relèverait d'une
mafia toute-puissante..?!!!
Un témoignage choc et interview,
du journal " Le Parisien " du 1/12/2011, nous révèle, qu'au
sommet de l'Etat, se pratiquent le " blanchiment " et le
détournement " occulte " de fonds publics, et/ou
délictueux et douteux, servant aux financements
de leurs campagnes, et à leur " train de vie "
personnel, des plus hautes personnalités
politiques de l'Etat français, devenu,
un régime totalitaire-oligarchique,
doublé du statut honteux et
mafieux d'une République
bananière-et-france-
afric..!
Grâce à l'intégrité et vertu d'un professeur
de droit, ancien membre du Conseil constitutionnel, la vérité,
sur les politiques français, éclate enfin..!!!
" AFFAIRE KARACHI
Témoignage Choc sur l'argent de Balladur
articles du journal " Le Parisien " du 1er décembre 2011
Révélations sur les comptes de campagne de Balladur
Jacques Robert, ex-membre du Conseil constitutionnel, dévoile les manoeuvres qui ont entouré la validation des comptes douteux des candidats, notamment ceux de Balladur en 1995. Concernant les 10 millions de francs aujourd'hui suspectés d'être au coeur de l'affaire Karachi, il n'hésite pas à parler " d'une belle entourloupe ".
C'est une première dans l'histoire de la Vème République. Un ancien Sage, membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998 et tenu à ce titre au secret des délibérations, accepte de lever le voile sur les manoeuvres qui, en octobre 1995, ont permis la validation des comptes de campagnes des candidats, notamment ceux de Jacques Chirac et d'Edouard Balladur. Le récit de Jacques Robert, professeur de droit et éminent juriste, donne le vertige.
L'étau se resserre
Il détaille le rôle très politique joué par Roland Dumas, alors président du Conseil et déjà empêtré dans l'affaire Elf. Agitant le spectre d'une crise de régime, ce dernier a mis tout en oeuvre pour que les rapporteurs qui avaient relevé de très graves irrégularités dans les comptes, revoient leur copie. A la demande de l'ex-ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, le Conseil a dû notamment " blanchir " les 10 millions de francs en liquide (1,5 M€) sur la provenance desquels Edouard Balladur n'a jamais fourni d'explication satisfaisante.
Le témoignage choc de l'ancien Sage devrait aussi intéresser les juges chargés de l'affaire Karachi, notamment Renaud Van Ruymbeke dont les investigations sur les circuits de financement occulte liés aux contrats d'armement se heurtent régulièrement au secret-défense.
Le magistrat s'interroge notamment sur la provenance des fonds du candidat Balladur. Ceux-ci ne pourraient-ils pas provenir des commissions versées à des intermédiaires des contrats et dont une partie serait revenue en France sous forme de rétrocommissions ? " Ma campagne a été financée dans le respect de la législation en vigueur et validée par le Conseil constitutionnel ", a récemment affirmé l'ex-Premier ministre au " Figaro ". Selon nos confrères de Paris-Match.com, il aurait également écrit à Renaud Van Ruymbeke pour détailler les conditions d'achat en juin 1996, sans recours à l'emprunt, d'une maison de campagne d'une valeur de 7,3 millions de francs. Avec le témoignage de Jacques Robert, l'étau se resserre un peu plus sur l'ancien candidat Balladur.
ELISABETH FLEURY
L'impartialité du Conseil constitutionnel
en question
Nommés par les présidents de la République, du Sénat et de l'Assemblée nationale, les neuf membres du Conseil constitutionnel sont-ils aussi sages que leur surnom le laisse entendre ? Sont-ils véritablement les garants du bon fonctionnement des institutions ? Sont-ils aussi indépendants du pouvoir politique qu'ils sont supposés l'être ?
De possibles conflits d'intérêts
La validation des comptes de la présidentielle de 1995 par le Conseil soulève de sérieux doutes quant à l'indépendance de ses membres. Et l'interview de Jacques Robert (lire ci-contre), qui évoque notamment une visite de Roland Dumas, alors président de l'institution, à l'Elysée, conforte ces suspicions. Cette validation, qui s'effectue sur la base des éléments fournis par les candidats (le Conseil n'a pas de pouvoir d'investigation en propre), pose en outre le problème de la possible connivence entre des personnalités appartenant au même monde politique.
Plus généralement, des juristes se sont demandé si certains Sages, comme Jean-Louis Debré, ex-président de l'Assemblée, ou Renaud Denoix de Saint-Marc, ex-secrétaire général du gouvernement et ancien vice-président du Conseil d'Etat (NDLR - Personnellement, en ce qui concerne ce dernier (Denoix de Saint-Marc), en mon âme et conscience, cet ancien vice-président du Conseil d'Etat, déjà au service, sans " conditions ", par pur opportunisme et carriérisme, et très proche du pouvoir exécutif (et même, dirons-nous, " corps et âme " !), et qui de plus, de par ses fonctions d'ancien Secrétaire général du gouvernement, se rend encore plus proche de celui-ci, pour mieux le servir et défendre, fait " balayer ", l'homme le plus intègre, compétent et très grand vice-président du Conseil d'Etat, M. Marceau Long, en dit long sur une supposée " impartialité " d'un Denoix de Saint-Marc, c'est une pure plaisanterie !), pouvaient juger en toute indépendance de la conformité de textes qu'ils ont contribué, directement ou non, à produire ?
PHILIPPE MARTINAT
Brèves remarques : Comment pourrait-on dire, à chaque affaire d'Etat, le mettant en cause, l'on fait monter en ligne l'étrange et inénarrable serviteur " inconditionnel " de service du pouvoir : M. Guy Carcassonne, professeur de droit constitutionnel. Or, comme juriste partial, il est impossible de trouver mieux. Invariablement, M. Guy Carcassonne, " justifie " et " excuse ", en toutes circonstances, et " blanchit ", toutes les turpitudes, corruption, délits ou crimes, même les plus graves, commis par les chefs d'Etat français, ainsi que les plus hautes personnalités du pouvoir exécutif. Incroyable, mais cependant vrai..!!! De plus, comme je l'ai déjà dit, ici (V. posts de 2005 !), le Conseil constitutionnel est " inconstitutionnel ", une " officine " violant la Constitution, de surcroît, " illégitime ", tout d'abord, parce que ses membres sont " juges et parties ", c'est-à-dire, " disqualifiés ", au préalable, en pur droit. Ils ne représentent, en aucun cas, les Français, de près ou de loin, et sont encore moins les garants d'une Constitution, qu'ils violent, et en infractions avec les lois de la République, et pour lesquelles ils sont " intouchables " et " exonérés " et " exempts " de toute juridiction ou de système de justice républicaine. Ce qui fait, qu'ils semblent peut-être avoir, a contrario, le statut peu enviable de : " Parrains de la République ", n'est-il pas vrai..?!!!
Annuler la présidentielle de 1995,
et pourquoi pas ?
L'élection présidentielle de 1995 aurait-elle pu être annulée ? " En pur droit, c'est théoriquement possible, juge Didier Maus, professeur de droit constitutionnel à l'université Aix-Marseille 3. Mais en pratique, c'est un problème que personne n'a vraiment envie de se poser. " Première hypothèse susceptible d'entraîner l'annulation d'une présidentielle : un dépassement du plafond autorisé pour la campagne ou des recettes d'origine douteuses. Selon Jacques Robert, c'est ce qui s'est passé en 1995, même si les comptes d'Edouard Balladur et de Jacques Chirac ont alors été validés.
Pas de problème institutionnel mais
un important coût financier
En théorie, le Conseil constitutionnel, qui veille à la bonne régularité du scrutin, aurait sans doute dû invalider le compte de Balladur et peut-être celui de Chirac.. Cela devait-il entraîner l'annulation de l'élection ? Selon Didier Maus, une telle annulation aurait été concrètement difficile à mettre en oeuvre [NDLR - Je ne crois pas une seule seconde, ni ne vois, à moins de recourir à des arguments plus ou moins fallacieux et démagogiques, à la plus petite difficulté à vouloir annuler cette élection ( d'apparence mafieuse ?!)]. D'abord, la vérification des comptes de campagne, qui se déroule a posteriori, signifie que cette annulation serait intervenue dans un délai de six mois après le scrutin. Cela ne posait pas de problème institutionnel : un nouveau scrutin aurait été organisé dans les deux mois, avec, pendant cette vacance à la tête de l'Etat, un intérim assuré par le président du Sénat. Mais il aurait fallu financer une nouvelle élection, ce qui aurait été très coûteux pour l'Etat. Sans compter le préjudice en termes d'image pour la France [NDLR - Et alors ? Ces arguments ne tiennent pas, et c'est une façon non valable ni valide de se défausser et d'éluder les responsabilités devant être prises et décidées en pareille occasion et circonstances !].
DIDIER MICOINE
Repères sur l'affaire Karachi et ses
conséquences politiques
21 septembre 1994.La France signe le contrat Agosta, qui porte sur la vente de sous-marins au Pakistan. Montant : 825 M€, dont une part (85 M€) de commissions versées à des intermédiaires.
Mai 1995.
Soupçonnant que des rétrocommissions aient pu alimenter la campagne de son adversaire Edouard Balladur, Jacques Chirac ordonne l'arrêt du versement des commissions au lendemain de son élection.
Octobre 1995.
Le Conseil constitutionnel valide les comptes de tous les candidats à la présidentielle, à l'exception de ceux de Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès).
8 mai 2002.
Attentat contre les techniciens de la Direction des constructions navales (DCN) à Karachi. Bilan : 14 morts, dont 11 Français. Les autorités pakistanaises privilégient la piste islamiste et accusent la nébuleuse Al Qaïda. Une hypothèse reprise par le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en charge de l'enquête.
18 juin 2009.
Lors d'une rencontre avec les familles des victimes, le juge Trévidic - qui a repris l'affaire en 2007 - évoque la piste de l'arrêt du versement des commissions par la France. Le juge s'appuie notamment sur un rapport interne de la DCN, baptisé Nautilus, réalisé en 2002 et découvert en 2008.
Octobre 2009.
Mise en place d'une mission d'information parlementaire sur l'affaire Karachi.
Octobr5e 2010.
Le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier de l'affaire, enquête sur des faits de " corruption " et d'"abus de biens sociaux ".
Novembre 2010.
Le juge s'intéresse à plusieurs hommes politiques français. Renaud Donnedieu de Vabres, François Léotard, Charles Millon, Dominique de Villepin sont auditionnés. A plusieurs reprises, les investigations se heurtent au secret-défense.
Septembre 2011.
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, suspecté d'avoir versé des rétrocommissions, est mis en examen.
MATTHIEU PELLOLI
" On s'est tous dit qu'il se fichait de nous "
JACQUES ROBERT - membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998
Professeur de droit et président honoraire de l'université Panthéon-Assas, Jacques Robert, 83 ans, a été membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998. A ce titre, il a examiné, en octobre 1995, dans la foulée de l'élection de Jacques Chirac à l'Elysée, les comptes de campagne des candidats, notamment ceux d'Edouard Balladur. Pour " leParisien " - " Aujourd'hui en France ", il détaille les manoeuvres qui ont conduit les Sages à " blanchir " 10 millions de francs (1,5 M€) à l'origine douteuse.
Vous souvenez-vous du délibéré portant sur les comptes de campagne d'Edouard Balladur ?
JACQUES ROBERT. Parfaitement. Et ce n'est pas un bon souvenir. Je vis très mal la façon dont le droit, à cette occasion, a été tordu.
C'est-à-dire ?
Comme tous les dossiers électoraux, celui d'Edouard Balladur a été examiné par trois conseillers rapporteurs détachés auprès de nous par la Cour des comptes et le Conseil d'Etat. Leur rapport, présenté en séance plénière, était sans équivoque : les comptes du candidat Balladur accusaient 10 millions de francs de recettes d'origine inconnue. Ils étaient donc irréguliers.
" Après le vote, nous nous sommes dispersés sans un mot, avec le sentiment que la raison d'Etat l'avait emporté sur le droit "
Ont-ils tenté d'obtenir une explication de l'ex-candidat ?
Oui. Ils lui ont écrit à trois reprises, par lettre recommandée, mais Edouard Balladur ne leur a jamais répondu. L'explication selon laquelle ces 10 millions provenaient de la vente de tee-shirts, esquissée par son trésorier, ne tenait pas la route. C'était une somme énorme. On s'est tous dit que Balladur se fichait de nous.
Les comptes de Jacques Chirac, eux, étaient corrects ?
Non. Mais les irrégularités n'avaient pas une telle ampleur.
Comment les Sages du Conseil constitutionnel ont-ils réagi ?
Nous étions tous très ennuyés. Roland Dumas, président du Conseil, a alors pris la parole. " Nous ne sommes pas là pour flanquer la pagaille, a-t-il dit. Les Français ne comprendraient pas qu'on annule l'élection pour une affaire de dépassement de crédits. Il faut trouver une solution. " Il s'est tourné vers les rapporteurs. " Des postes ont peut-être été majorés ? Si vous baissiez cette somme, ce serait pas mal..." La séance a été suspendue. Les trois rapporteurs se sont retirés pour travailler. Au bout de cinq ou six heures quand ils sont revenus, le montant avait été réduit, mais les comptes étaient encore largement dépassés. Roland Dumas leur a demandé de faire un effort supplémentaire. Les rapporteurs se sont retirés à nouveau. Ils ont fini par présenter des comptes exacts... à 1 franc près. Sans doute pour montrer qu'ils n'appréciaient pas d'être pris pour des imbéciles.
En ce qui concerne Chirac ?
Cela s'est passé quasiment de la même manière.
Avez-vous accepté de valider ces comptes ?
Je sais que je ne voulais pas le faire, mais, après toutes ces années, je ne me souviens pas de mon vote. Peut-être ai-je, finalement, rallié les arguments de Roland Dumas... Vous savez, le Conseil constitutionnel, c'est un peu un club. On est entre gens de bonne compagnie, on se tutoie. Claquer la porte, donner des leçons aux collègues, ça ne se fait pas. Une chose est sûre : nous n'étions pas très fiers. Nous venions de passer trois jours à huis clos. Nous étions épuisés, mal à l'aise. Nous nous sommes dispersés sans un mot, avec le sentiment que la raison d'Etat l'avait emporté sur le droit.
Vous êtes-vous demandé d'où pouvaient provenir les fonds de Balladur ?
Nous avions la certitude que leur origine était douteuse, mais nous penchions plutôt pour un potentat africain, une grosse fortune française ou les fonds secrets de Matignon. A l'époque, personne ne parlait de Karachi, du Pakistan ou de l'Arabie saoudite. Je ne me souviens pas que l'hypothèse de rétrocommissions liées à des contrats d'armement ait été évoquée.
Aujourd'hui, qu'en pensez-vous ?
Juste avant notre vote, Roland Dumas a passé une heure à l'Elysée avec Jacques Chirac. Sans doute lui a-t-il dit que la situation était délicate et qu'il avait dû manoeuvrer pour faire régulariser les comptes. Mon impression, c'est que Roland Dumas, Jacques Chirac et Edouard Balladur se tenaient à l'époque par la barbichette. Et que nous avons servi de caution à une belle entourloupe. "
PROPOS RECUEILLIS PAR ELISABETH FLEURY
Quelques remarques : Il importe peu, ici, que M. Roland Dumas, avocat, ancien ministre, ait eu des démêlés retentissants avec les " affaires de la République ", antérieurement ou postérieurement aux révélations gravissimes, émises dans la présente interview et rapportées ci-dessus, de M. Jacques Robert, professeur de droit, ancien membre du Conseil constitutionnel de 1989 à 1998, ayant eu à connaître de la régularité (plutôt, ici, " irrégularités " gravissimes !) des comptes de campagne présidentielle de M. Jacques Chirac et de M. Edouard Balladur, en 1995. En effet, nul ne pourra nier, considérant les " faits " relatés, que M. Roland Dumas, exerçant les plus hautes fonctions de la République FRançaise, à l'époque de ces " faits ", a non seulement commis le " crime de faux en écritures publiques ", par un " agent public " dans l'exercice de ses fonctions, en falsifiant le compte-rendu devenu " insincère " des résultats de la régularité ou de l'irrégularité des comptes de campagne de M. Jacques Chirac et de M. Edouard Balladur, lors de la présidentielle de 1995. De plus, cette infraction " criminelle " a été aggravée par les actes de corruption active et/ou passive, de " trafics d'influence " et de " subornation de témoins ", exercés sur les membres du Conseil constitutionnel et des rapporteurs détachés de la Cour des comptes, chargés et ayant pour mission de vérifier et de certifier, au Peuple Français, seul souverain suprême, garant et gardien de la constitution et du contrôle de ses représentants dûment mandatés du Pouvoir politique de la Nation, que les comptes de campagne de M. Jacques Chirac et de M. Edouard Balladur, lors de la présidentielle de 1995, étaient exacts et sincères et bien conformes à la Constitution de la République Française. Quant aux candidats de cette présidentielle, ayant commis des rétentions de preuves des " faits " à eux connus, comme quoi leurs comptes de campagne ont été sciemment et délibérément " falsifiés " pour entraver et empêcher la Justice de la République de les appréhender et de les juger, conformément au Droit de cette même République, des faits qui leur sont reprochés, devront en répondre, devant les Cours d'Assises, avec jurys populaires, ayant compétence pour en connaître et y pourvoir, et en statuer en pur droit républicain, dont le seul détenteur de ce droit, est le seul Peuple Français Souverain...
Le Conseil constitutionnel,
" juge et partie ", est " infondé " et " nul de droit ",
car, il n'a aucune base de légitimité institutionnelle, en
regard du seul Peuple souverain qui ne l'a pas
élu ni mandaté de son pouvoir...
Il a été créé " artificiellement ", et " artificieusement " par ceux
qui avaient l'intention d'empêcher que les " crimes et délits "
des chefs d'Etat, de leurs subordonnés et dépendants,
ne soient jugés et punis selon la loi, le droit et
la justice républicains...
Les atermoiements de Roland Dumas
Roland Dumas est un personnage contradictoire. " Un diplomate dans l'âme, un homme de compromis ", décrypte un proche, qui souligne au passage son " immense talent de séducteur ". En témoignent ses atermoiements sur les délibérations du Conseil constitutionnel. Dans un livre publié en mars* *(" Coups et blessures " le Cherche-Midi.), dont un passage a été versé au dossier du juge Van Ruymbeke, l'ex-président du Conseil constitutionnel reconnaît que les comptes de campagne des candidats Balladur et Chirac étaient douteux. Mais il justifie leur validation au nom de " l'intérêt du pays ". " J'ai pensé que la France serait dans un tel désarroi, compte tenu des passions qui existaient à ce moment-là, qu'il n'était pas raisonnable que nous nous opposions ainsi au vote démocratique des Français ", écrit-il, affirmant souhaiter qu'une modification de la loi permette, à l'avenir, de lever le secret du délibéré. Désireux de connaître le contenu des échanges entre les sages lors de l'examen des comptes de campagne, le juge Van Ruymbeke avait demandé en novembre 2010 à Jean-Louis Debré, l'actuel président du Conseil constitutionnel, qu'il les lui communique. Il s'appuyait notamment sur les affirmations de l'ex-ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, selon laquelle le magistrat instructeur pouvait accéder aux débats archivés. Jean-Louis Debré lui a opposé un refus; Renaud van Ruymbeke s'est alors tourné vers Roland Dumas, qu'il a discrètement auditionné en septembre. " Je lui ai expliqué que j'étais tenu par le secret du délibéré, nous a confirmé Roland Dumas, agacé, au téléphone. Je n'ai pas autorité pour le lever. C'est la loi. "
ELISABETH FLEURY
Quelques remarques : M. Roland Dumas, lorsqu'il exerçait les " plus hautes fonctions de l'Etat ", en sa qualité de président du Conseil constitutionnel, a bien commis un " crime du plus haut degré " de " faux en écritures publiques ", au sens pénal du terme, quand il " imposait " et " ordonnait ", aux membres de la commission du Conseil constitutionnel chargée d'examiner les comptes de campagne présidentielle de 1995, concernant M. Edouard Balladur et M. Jacques Chirac, candidats à cette élection, de " falsifier " les résultats de ces comptes de campagne. " Crime " aggravé par les pressions, trafics d'influence, corruption active et subornation de témoins, exercés par Roland Dumas sur lesdits membres de cette commission. Quand donc M. Roland Dumas devra-t-il comparaître et répondre de ses " crimes " devant la Cour d'Assises instaurée à cet effet par le législateur ? Et quand, de même, devra comparaître, devant la même Cour, M. Jacques Chirac, coupable de complicité de ce crime et corruption, commis en association d'agents publics, ayant perpétré ces actes criminels envers le Peuple Français ? S'ils ne sont pas traduits devant la Justice française, pour répondre de leurs actes et " faits ", alors, ne serait-il pas légitime, aux Français et citoyens de France, de proclamer haut et fort, que leurs politiques et gouvernants, au sommet del'Etat, exerçant les plus hautes fonctions des Institutions républicaines, ont, à l'instar de la plus haute Mafia existant dans le pays (et dans un tel cas, l'on pourrait aussi penser qu'ils en sont les rouages et peut-être même les têtes pensantes ?!), non seulement une immunité totale pour les crimes et délits, même les plus graves, qu'ils viendraient à commettre, mais aussi, qu'ils sont au-dessus de la loi française républicaine qui ne s'applique pas à eux, en aucun cas et circonstance, démontrant irréfragablement que leur imposture et forfaiture resteront impunies et qu'il est une imposture et forfaiture de dire que la loi est " égale " et la même pour tous, ce qu'elle n'est pas, en vérité...
Deux juges enquêtent toujours
Marc Trévidic et Renaud Van Ruymbeke sont les deux juges emblématiques de l'affaire de Karachi. Le premier, figure de l'antiterrorisme, cherche à découvrir qui sont les auteurs de l'attentat. Le second, chargé du volet financier de l'affaire, explore les circuits de financement occultes liés aux contrats d'armement signés par la france fin 1994. Leurs enquêtes se complètent et s'alimentent.
Enquête du juge Trévidic sur les auteurs de l'attentat.
Après avoir démontré l'inanité de la thèse islamiste, le juge Marc Trévidic privilégie désormais la piste d'une éventuelle complicité des services secrets pakistanais dans ce carnage et a sollicité des informations auprès des Américains, très présents sur place à l'époque.
Enquête du juge Van Ruymbeke sur les circuits
de financement liés aux contrats d'armement.
Initialement saisi du seul contrat Agosta (signé avec le Pakistan), le juge Renaud Van Ruymbeke a quant à lui étendu ses investigations au contrat Sawari II, conclu avec l'Arabie saoudite. Tous deux ont donné lieu au versement de mirifiques commissions dont une partie, réintroduite en France à travers des circuits financiers complexes, aurait pu alimenter la campagne du candidat Edouard Balladur.
Après s'être intéressé aux responsables politiques de l'époque (du ministre de la Défense François Léotard au conseiller de l'Elysée Dominique de Villepin), le juge se penche désormais sur les différents intermédiaires des contrats, notamment le sulfureux homme d'affaires, franco-libanais Ziad Takieddine. Les relations de ce dernier avec la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy - Nicolas Bazire, Thierry Gaubert, Brice Hortefeux ou encore Jean-François Copé étaient des intimes de Takieddine - intriguent le magistrat.
Enfin, après la plainte pour " coups et blessures involontaires " déposée le 14 octobre par un groupe de survivants de l'attentat, le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire sur les conditions de sécurité dans lesquelles travaillaient, à karachi, les techniciens de la Direction des constructions navales (DCN).
ELISABETH FLEURY
MAFIA et/ou ÉTAT - That's the question ?!!!
Ce qui est certain, dans l'esprit et la " lettre "
des concepteurs et initiateurs du " Conseil constitutionnel ",
il a été conçu et " inventé " dans le seul dessein et but, de
" couvrir " et de " protéger " et empêcher les institutions
judiciaires et de droit pénal que, les " crimes et délits,
commis par les chefs d'Etat français, et toutes personnes,
jusqu'au sommet, qui leur sont subordonnées, à tout niveau,
ne soient jamais jugés sur le fond, et échappent,
absolument, aux tribunaux de droit commun, dont relèvent,
cependant, les " citoyens et contribuables ordinaires ",
et que par conséquent, il est d'une " imposture " flagrante
et forfaiture de déclarer que, les citoyens français ont
une égalité juridique de leurs droits, d'avec leurs
politiques, ces derniers jouissant d'une impunité et immunité
totales, à raison des " crimes " et " délits " qu'ils commettent
dans l'exercice de leurs fonctions d'agents publics
" libres " de n'en jamais rendre compte au Peuple
Français, qui les a " élus ", pour leur plus
grand malheur et misère...
Mais alors, si l'apanage de la plus haute Mafia,
en France, est, précisément, d'être quasiment " intouchable ", à raison
des crimes et délits qu'elle peut commettre en toute tranquillité, les
citoyens Français ne seraient-ils pas fondés en pur droit, à
s'interroger de savoir si les plus hautes instances de l'Etat,
et l'Etat lui-même, ne pourraient être la " tête pensante "
de ces " organisations criminelles " de très haute volée,
aux appuis formidables tentaculaires gangrènant les
rouages les plus élevés de l'Etat, et qui ne craignent
pas ou très peu, de répondre de leurs crimes et
délits, pour lesquels il est très peu probable,
ou si peu, qu'elles aient à en répondre
ou bien à en rendre compte au Peuple
Français..?!!! N'est-il pas vrai ..???!!!
Se pose aux Français, le dilemme,
de qui fait la poule et l'oeuf..!
Ici, L'Etat et les politiques procèdent-ils d'une Mafia,
ou bien, la Haute Mafia serait-elle sous contrôle de
L'Etat et de ses politiques ?
Les Français aimeraient bien le savoir,
en toute logique cartésienne,
n'est-ce pas ?!!!