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| Politique-Ukraine-21 juillet 2014- Обращение Президента России Владимира Путина. Déclaration du président de la Fédération de Russie, V. Poutine »
Les politiques et gouvernants ne sont-ils pas, ici,
ultra-prêts à nous imposer le " Soleil Vert " de la mort..!
Affaire Vincent Lambert
Le Conseil d'Etat, tueur et criminel ?!!!
article 221-1 du code pénal : " Le fait de donner volontairement la mort à
autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle. "
article 221-3 Modifié par la Loi n° 94-89 du 1er février 1994 - art. 6 JORF
2 février 1994 en vigueur le 1er mars 1994 :
" Le meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. Il est puni
de la réclusion criminelle à perpétuité. "
article 221-4 Modifié par Loi n° 2006-399 du 4 avril 2006 - art. 10 JORF
5 avril 2006 :
" Le meurtre est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est commis:
3° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une
maladie,
à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état
de grossesse
est apparente ou connue de son auteur ;
En conséquence des infractions pour " crimes " qualifiées par
les articles 221-1, 221-3, 221-4 et tout spécialement pour ce dernier,
en son alinea 3°, le Conseil d'Etat, selon la loi pénale française, et son Président,
le premier ministre, lui-même, devront comparaître et être jugés
en Cour d'Assises. " Dura lex sed lex "
" Ils ont voté la mort "
Un article du journal " Présent " du 26 juin 2014
CETTE PHRASE à valeur éternelle est tombée comme le tranchant de la guillotine. Les grands esprits du siècle ont condamné à mort Vincent Lambert. Une mort atroce par déshydratation et inanition. Réactions bien sûr applaudies par les tricoteuses des médias. " Tu vas pouvoir enfin être en paix " ! Quelle paix d'une mort que tout être humain ne peut que refuser ? Que dire ?
Coup de téléphone. " Docteur, mon fils Vincent a été privé d'eau et de nourriture. Il meurt à petit feu. Qu'est-ce que je puis faire ? Il est en coma-pauci relationnel. " Pauvre femme, elle pleure ! Ma réponse est très simple. " Madame, un coma pauci-relationnel, cela n'existe pas. Par définition le coma est la cessation de toute vie de relation. On est en train d'achever votre enfant. "
Le lendemain, une autre personne me demande si je ne connais pas un avocat capable de défendre la vie de ce garçon. Connaissant Jérôme Triomphe, je donne ses références. Le jeune avocat ne se laisse pas impressionner. Il envoie la police dans le service. Vincent est provisoirement sauvé. Le premier magistrat qui aura à traiter l'affaire considère que la loi Léonetti sur la fin de vie n'a pas été respectée. Celle-ci prévoit explicitement que l'entourage doit être impliqué dans une telle décision. Mais la grande lacune de cette loi ayant bêtement satisfait les évèques de France était que l'hydratation et l'alimentation étaient des soins relevant de la thérapeutique. Boire et manger sont-ils pour les juges un traitement ? Nous sommes donc tous des malades. La position de l'Eglise sur la question définie par Pie XII était que, dans tous les cas, l'acharnement thérapeutique n'était pas justifié. En revanche, les soins ordinaires devaient être assurés. Donner à boire à une personne, mourante ou non, tenait de la plus élémentaire aide devant être accordée à tout homme.
Or, M° Triomphe eut beau jeu de souligner que Vincent Lambert ne recevait plus de traitement mais simplement le geste de charité de recevoir de l'eau et du pain. De plus, les parents n'avaient pas été prévenus et les médecins ne s'étaient pas concertés avec la famille comme ils le devaient.
Enfin, contrairement à ce que dit la femme de l'intéressé, il n'y a aucune preuve que celui-ci avait formellement donné des indications prévoyant l'arrêt des soins au cas où il aurait été incapable de manifester sa volonté. C'est bien l'épouse de Vincent qui va porter l'estocade, peut-être pressée de refaire sa vie. L'horreur étant donnée par un des neveux parlant de " dignité " qu'avait perdue Vincent dans cet état. Au nom de quoi ce jeune blanc-bec peut-il décider que la vie du malade était indigne ? Or, ce sont sur ces deux arguments qu'a basculé le Conseil d'Etat en faveur de la condamnation à mort.
Mes pensées iront d'abord aux parents de Vincent Lambert. " Vous avez lutté avec courage. Merci ! Vous avez mené le bon combat. Devant le Grand Juge, vous pourrez vous présenter avec honneur, la tête haute. Les assassins auront aussi leur lot. " Ensuite,nous pensons aux plusieurs milliers de personnes qui sont dans la même situation que Vincent. La jurisprudence les condamne aussi à la mort. La chasse est ouverte. Terrifiant !
Dans la nuit, on apprenait que la Cour européenne de justice prenait en charge le cas Lambert. Une petite lumière d'espoir luit encore doucement.
Dr Jean-Pierre Dickès
Alors que la décision du Conseil d'Etat favorable à l'arrêt des soins était tombée quelques heures plus tôt, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a demandé en urgence le maintien en vie. " Cette mesure implique que Vincent Lambert ne soit pas déplacé avec le but d'interrompre le maintien de son alimentation et de son hydratation ", précise la CEDH. " Les parents de Vincent sont infiniment soulagés, les larmes de Viviane, la mère de Vincent, qui coulaient à la décision de mort du Conseil d'Etat, ont été séchées par la Cour européenne à qui nous avons demandé asile ", a déclaré à l'AFP, M° Jérôme Triomphe.
Ce n'est pas la position d'un des neveux de Vincent : " J'espère que la procédure va aller vite car la souffrance de Vincent est constante et croissante " tantôt le parti de l'euthanasie nous dit qu'il souffre, tantôt il nous assure qu'il ne sent rien... Quant au docteur Eric Kariger, il a une fois de plus eu le mot malheureux à l'égard de Vincent et de ses parents : " C'est une situation extrêmement difficile à vivre pour l'ensemble de mon équipe qui appréhendait cette décision comme le recours et le délai de trop. " L'euthanasie, confort du malade... ou confort du médecin ? F.F.
Me Triomphe : " On le traite comme s'il était un mort vivant "
Maître Jérôme Triomphe, avocat des parents de Vincent Lambert, livre à " Présent " ses premières impressions concernant les décisions rendues par le Conseil d'Etat et la Cour européenne des droits de l'homme.
-- Maître Triomphe, que pensez-vous de la décision du Conseil d'Etat qui signe l'arrêt de mort de Vincent Lambert ?
-- C'est un véritable coup de massue pour ses parents mais également pour ces milliers de famille se dévouant jour après jour auprès des patients qui sont dans le même état que Vincent Lambert. Cette journée est à marquer d'une pierre noire dans l'histoire de la justice française. Elle a prononcé l'arrêt de mort d'un homme, 33 ans après l'abolition de la peine de mort.
-- Vous attendiez-vous à ce que le Conseil d'Etat demande l'arrêt des soins et par conséquentt la mort de Vincent Lambert ?
-- Nous l'avions anticipé. C'est la raison pour laquelle, dès la veille, nous avions déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. C'est la première fois que cette Cour est saisie pour une affaire de ce genre : elle en a vu passer concernant des personnes conscientes qui demandaient le suicide assisté, mais jamais pour un homme qui n'est pas dans la capacité de dire ce qu'il veut et que l'on veut faire mourir. C'est la première fois qu'elle aura à statuer sur un tel cas.
-- On imagine que la réaction rapide de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) est un soulagement ?
-- La décision de la CEDH, qui a été rendue moins de six heures après celle du Conseil d'Etat, est une délivrance. Et une consolation. Les larmes de la mère de Vincent Lambert, qui a éclaté en sanglots en apprenant l'avis du Conseil d'Etat; ont été séchées par la CEDH. Cette Cour constitue le dernier rempart à une décision arbitraire.
-- Cependant cette décision est provisoire. Pensez-vous que la CEDH rendra un arrêt définitif favorable ?
-- Nous avons bon espoir. dans cette affaire, il y a eu violation du principe d'impartialité. Le Dr Kariger avait annoncé à la presse sa décision d'arrêter tout soin sur son patient avant de mener une prétendue réflexion collégiale qui, de ce fait, n'a été qu'une pure mascarade. Qui accepterait de passer devant un juge qui a déjà rendu son verdict avant même la tenue du procès ? C'est inadmissible. Ensuite il y a véritablement atteinte au droit à la vie. Le traitement que l'on fait subir à Vincent Lambert est humiliant et dégradant : depuis 20 mois, on ne lui donne plus les soins prodigués habituellement aux personnes constamment alitées, comme des séances de kiné par exemple. On le traite comme s'il était un mort vivant.
Propos recueillis par Anne Isabeth
Si le Conseil d'Etat " doit tuer " les Français,
ceux-ci, en toute logique cartésienne, " devront tuer " le Conseil d'Etat..!
En l'abolissant et exigeant sa " dissolution " et " disparition ",
pour ces " faits de mort "avérés, à l'encontre du Peuple Français,
cet " ancien Conseil du Roi ", n'a été maintenu dans ses prérogatives et privilèges,
que pour " protéger " de " risques judiciaires " et de la " prison ", les puissants,
politiques, élus et gouvernants,peu importe qu'ils soient de gauche ou
de droite, parce que " interchangeables ", ayant commis des méfaits, délits,
voire pires, " couverts " par ce Conseil d'Etat, non-représentatif
du Peuple Français, non-reconnu ni légitimé par la Déclaration
des droits de l'homme et du Citoyen du 26 août 1789,
et notamment, v. son article 16 -
" En 1906, un juriste lucide comparaît le Conseil d'Etat
à " une maison de retraite pour les vieux préfets en disgrâce ! "
En 1920, un parlementaire cruel y voyait
" un refuge pour préfets fourbus et insuffisants. (...)
Sur le présent site " CLAMARTCITYWEBLOG " ne manquez pas de consulter ce post :
" Les sinécures du Conseil d'Etat (toujours depuis sa création de " Conseil du
Roi-Président ") ou les privilèges exorbitants des serviteurs du Pouvoir payés pour
donner raison à leur maître..! en cliquant, ici : (Affaire à suivre de très près !)
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