" pays corrompu pays foutu "
(proverbe " populaire " Clamartois)
" celui qui contrôle le passé, contrôle le futur,
celui qui contrôle le présent, contrôle le passé "
et
" La guerre c'est la paix
La liberté c'est l'esclavage
L'ignorance c'est la force "
En France, des maires dépensent
des millions d'euros annuels pour leur propagande
" personnelle ". Sans leur rendre compte, ni
leur chiffrer publiquement (pas même par de
soi-disant oppositions), à l'égard de
leurs administrés, qu'ils spolient
et appauvrissent de plus en plus.
Est-ce du vol ? A vous de
juger, puisqu'il est
avancé, que les
électeurs, " tacitement ",
seraient " d'accord ", de ne pas " contrôler "
ce détournement réel-mafieux (?) de l'emploi
de leurs deniers publics. Que disent
les gouvernements (gauche-droite) à
ce sujet ? Ils ne disent rien,
car, sans doute, ce dit
" système " ne peut que
leur convenir à merveille, et
que ce dernier, leur attire et apporte
la chaude sympathie et consensus des
politiques de gauche comme de
droite, c'est ce que l'on
appelle l'oecuménisme
parfait " UMPS ",
N'est-il pas
vrai..?!
Bruxelles communique à prix d'or
pour ne rien dire
Un article du journal " Le Canard enchaîné " du 21 mai 2014
C'est vraiment trop injuste, Bruxelles et Strasbourg (Commission et Parlement européen) dépensent des fortunes et emploient des bataillons d'agents pour la promotion du rêve européen. Pourtant, l'euroscepticisme ne s'est jamais aussi bien porté.
A la Commission (l'exécutif communautaire), la Direction générale de la communication emploie pas moins de 616 personnes. Plus que la Direction du climat (138), du commerce (500) et même de l'emploi (578 salariés) ! Son budget est en conséquence : 106 millions en 2013. Avec, tout de même, une baisse de 20 % cette année. Distinct de cette direction, le service du porte-parole mobilise, lui, 80 autres communicants, généralistes ou spécialisés.
Besoin d'images sur une plantation de tomates en Espagne, une laiterie au danemark, une exploitation minière en Pologne, une mission de secours à Lampedusa ? Les médias de l'Union européenne ont accès à toutes les archives audio-visuelles de la Commission, ainsi qu'à des studios de réalisation. Lesquels fabriquent eux-mêmes des reportages et des clips d'information à l'usage de la presse.
Journalistes
chouchoutés
Voilà pour le sommet de la pyramide, car chacun des 28 commissaires possède, en plus, son propre budget de com'. Et certains savent parler à la presse. L'Italien Antonio Tajani (Industrie) a ainsi invité plusieurs fois, tous frais payés, des journalistes lors de ses missions à l'étranger. Quoi de mieux qu'une dizaine de jours en Extrême-Orient (Birmanie, Vietnam), qu'une virée en Afrique du Nord ou au Proche-Orient pour faire fantasmer sur l'Europe ?
Quant aux agences spécialisées, comme Europol, Frontex (protection des frontières) et l'Efsa (sécurité alimentaire), elles disposent également de leurs services de " faire-savoir ". Pour un coût loin d'être anodin : il existe une quarantaine de ces agences, disséminées sur tout le territoire européen !
Bien que les 766 députés des 28 pays ne manquent pas de faire valoir leurs mérites personnels directement auprès du public, la Direction générale de la communication du Parlement dépense encore plus que celle de la Commission : 350 millions d'euros maniés par 900 salariés ! Il est vrai que chaque projet de loi, amendement, décision doit être traduit dans une vingtaine de langues. Et que chacune des 21 commissions du Parlement possède autant de porte-parole que de langues officielles
Réussites
passées à l'as
A ces charges financières s'ajoutent la gestion de studios audiovisuels, de bureaux d'information, d'une webtélé (EuroparITV) et l'entretien d'équipes techniques (reportages, interviews, archives, montage) pour assister les journalistes.
Résultat de cet impressionnant déploiement de propagande ? " Le futur score du FN passionne beaucoup plus que notre travail, persifle Corinne Lepage (centriste). Les réalisations les plus positives sont sous-vendues. Nous allons faire baisser les coûts de communication téléphoniques et des SMS d'un pays à l'autre. Qui en parle ? Et du renforcement croissant de la sécurité maritime ? Même le programme d'échanges étudiants Erasmus doit plus au cinéma qu'à Bruxelles. "
Quand le commissaire aux Transports fait remarquer que le nombre de morts sur les routes européennes a diminué de moitié en dix ans, les communicants n'en font pas leurs choux (de bruxelles) gras. De même, note Sylvie Goulard (centriste), " lorsque le Parlement négocie la protection des données personnelles des citoyens, menacée au nom de la lutte antiterroriste ". " Il est vrai, ajoute Pervenche Berès (PS), que les élus nationaux s'approprient volontiers notre travail. Ainsi sur les droits des travailleurs européens détachés. " Facile, par exemple, de " signer " d'un grand drapeau national et d'un minuscule autocollant européen la mise en valeur du Parthénon grec ou des routes en Andalousie.
Sans doute pour éviter à Bruxelles un procès en dépenses de com' excessives...
Jérôme Canard
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