Clamart, l'affaire de la maison de Kaltenbach : " l'opposition, fumier politique engrais de l'extrême droite..?!!! " " Le Parisien " du 30/03/07..

Clamart

Un article du journal " Le Parisien " du 30 mars 2007. Pour voir le post précédent sur l'affaire, cliquez-ici.

" L'opposition interroge le maire sur l'affaire de sa maison "

maison classée du Baron MICOUD d'UMONS où séjournèrent l'abbé Jacques Dellile et Stendhal

" SI, EN HORTICULTURE, le fumier fait pousser les fleurs, en politique, il est l'engrais de l'extrême droite. " Philippe Kaltenbach est en colère et le fait savoir en résumant la polémique sur l'achat de sa maison à un règlement de compte politique.

Interrogé mercredi soir à la fin de la séance du conseil municipal par Colette Huard, conseillère municipale UMP de Clamart, sur les conditions d'acquisition de sa demeure, la maison de l'abbé Dellile, le maire PS de Clamart a tenu à dire son indignation face à des " attaques infâmes " qui, selon lui, portent atteinte à son " honneur ", son " intégrité " et sa " famille ".

C'est à la faveur d'un montage avec un promoteur immobilier que le maire de Clamart a pu acquérir cette maison, trop chère pour son porte-monnaie.

Mais le promoteur a traîné le maire en justice, réclamant l'annulation de la vente. Il estime avoir été " trompé " par Philippe Kaltenbach, qui aurait manifesté un empressement surprenant pour la délivrance d'un certificat d'urbanisme. Avant que le terrain ne se révèle inutilisable pour le promoteur en question.

Le refus de l'architecte

des Bâtiments de France

L'opposition s'interroge sur le prix d'achat de la maison, " inférieur au prix du marché ", insiste Colette Huard, sur la célérité avec laquelle certaines démarches administratives ont été menées, les éventuelles conséquences de la procédure judiciaire sur le contribuable clamartois.

" Le propriétaire n'a pas trouvé acquéreur pendant deux ans ", rappelle Philippe Kaltenbach dans une réponse vive.

La propriété, vendue plus de 1,2 millions d'euros, a donc été divisée en deux pour que Philippe Kaltenbach acquière la maison sur 650 m2 de terrain, le promoteur achetant les 800 m2 restant pour y édifier deux maisons.

Selon le premier magistrat de Clamart, le promoteur étant un professionnel, il n'avait qu'à mieux se renseigner, mieux anticiper afin de ne pas être surpris par le refus de l'architecte des Bâtiments de France qui a rejeté les projets de construction présentés.

Après le procès, qui s'est tenu le 14 mars dernier, la 8° chambre du tribunal de grande instance de Nanterre rendra son jugement le 30 mai.

V.M.

V. aussi le post : " Ph. Kaltenbach maire PS menacé de perdre sa maison demeure historique et jardins à la française classés ", en cliquant, ici :