Voirie : plus d'1 milliard d'euros engloutis !
C'est le montant de l'addition des couloirs de bus, trottoirs élargis et autres pistes cyclables de 2002 à 2006. Un montant calculé par le Perroquet Libéré à partir des chiffres de la mairie de Paris. L'entreprise de destruction de la capitale menée consciencieusement depuis bientôt six ans a aussi un coût financier.
Ceux qui se sont essayés à cet exercice le savent : il est extrêmement difficile de trouver des données claires et précises sur les dépenses budgétaires de la Ville de Paris. En effet, les documents publiés par la mairie -à l'occasion des comptes-rendus de mandat ou des sessions du Conseil de Paris- ne contiennent généralement que des données partielles et ne s'étendent guère sur les détails.
En retrouvant les documents publiés d'une année sur l'autre et en les complétant au moyen de chiffres glanés ça et là dans les communiqués municipaux, le Perroquet est parvenu à reconstituer l'évolution des dépenses de la Ville pour les travaux de voirie entre 2002 et 2006.
L'évolution des dépenses de voirie est en tout cas spectaculaire : on est passé de 106 millions d'euros en 2002 à 343 en 2006, soit une hausse de 223%. Sur cinq ans, l'addition pour le contribuable parisien s'élève à plus d'un milliard d'euros (1,008 milliards). Le prix à payer pour les pistes cyclables, les couloirs de bus, les élargissements de trottoirs et, bien sûr, le fameux tramway. Ces dépenses ont été rangées dans la catégories des "investissements" par la municipalité. Des investissements dont on peut se demander s'ils produiront un jour des bénéfices...
Pour être complets, il conviendrait d'ajouter à cette gabegie le coût pour l'économie des restrictions imposées à la circulation du fait de la politique municipale des transports. Un coût que des économistes ont évalué à près de 1 milliard d'euros par an
Des chiffres qui donnent le tournis.
Dimanche 02 septembre 2007